Les conseillers en orientation dans nos écoles secondaires, ces enseignants qui sont chargés d’éclairer nos ados sur leur future carrière, reçoivent une formation insuffisante, connaissent mal le marché du travail et se sentent incompétents.
C’est ce qui ressort d’un récent rapport d’André Samson, professeur à l’Université d’Ottawa, qui a sondé 73 orienteurs à l’emploi des douze conseils scolaires de langue française de l’Ontario.
Ces résultats seraient similaires à ce qu’on trouverait dans le système scolaire anglophone.
En effet, dans une étude menée en 2004 dans les pays de l’OCDE, la province s’est démarquée par le peu de formation (trois sessions de 125 heures de qualifications additionnelles, que tous ne complètent pas) offerte aux enseignants qui souhaitent devenir conseillers en orientation, alors que la plupart des autres juridictions exigent un cours universitaire allant parfois jusqu’à cinq ans.
Excellente participation
André Samson enseigne au programme de counselling éducationnel de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa, un programme de maîtrise qui vise notamment à former des orienteurs. Il travaille présentement à développer un site internet qui offrira des ressources dans ce domaine.