Le nouveau Comité consultatif francophone de la Ville de Toronto, qui a tenu sa première réunion lundi matin à l’Hôtel de Ville, a élu Gilles Marchildon comme co-président, aux côtés du co-président désigné par la Ville, le conseiller d’Etobicoke Peter Milczyn.
Ce dernier s’est dit très fier que le Conseil municipal ait rétabli le Comité francophone, aboli au début du mandat de Rob Ford avec d’autres comités consultatifs communautaires: «c’était une erreur d’avoir aboli le Comité» qui existait depuis une trentaine d’années.
Dans un premier tour de table, Gilles Marchildon a d’ailleurs soutenu que Toronto a «l’obligation morale», en tant que métropole d’un pays bilingue, de valoriser sa francophonie, même si celle-ci ne constitue pas la plus grosse minorité.
Outre Gilles Marchildon, le président du lobby politique des francophones de Toronto, l’ACFO Toronto, cinq autres personnes ont été appelées par la Ville à siéger au Comité: Yannick Rose, le président du Club canadien de Toronto, Guy Mignault, le directeur artistique du Théâtre français de Toronto, Lise Marie Baudry, la directrice générale du Centre francophone de Toronto, Isabelle Girard, la directrice générale des Centres d’accueil Héritage, et Léonie Tchatat, la directrice générale de La Passerelle I.D.É.
L’un des mandats du Comité francophone est d’assurer une liaison entre la Ville de Toronto et l’Association francophone des municipalités de l’Ontario, dont la directrice générale Jacqueline Noiseux a fait une présentation à cette première réunion.
L’AFMO célèbre cette année son 25e anniversaire. En 2015, a dit Mme Noiseux, l’AFMO pourrait décider de tenir son congrès à Toronto, qui était une municipalité fondatrice de l’Association.