Vendredi soir, le «Café franco» du Centre francophone de Toronto (CFT), dans la maison du 20 Lower Spadina, faisait escale à l’Île Maurice, pays à l’honneur de ce rendez-vous occasionnel.
Objectif du Café franco: «faire découvrir une culture d’ailleurs», explique Maimouna Keita, la responsable du jumelage Établissement au programme Connexions communautaires du CCFT.
C’est Karuna, une Mauricienne, qui prend la parole devant les invités. Elle installe l’ambiance: «Nous sommes à Toronto et il pleut ; maintenant, imaginez-vous allongés sur le sable blanc, sous les cocotiers. Il fait 25 à 30 °C, vous écoutez l’eau qui va et vient…c’est l’Île Maurice! »
L’hôte parle avec fierté de son pays. Les religions et les cultures y cohabitent: «C’est une mosaïque; ce qui est beau, c’est que malgré les différences, on vit en harmonie, comme une famille!»
Akinyélé, un Français de 16 ans, établit une distinction avec la Ville Reine: «L’Île Maurice est une communauté; à Toronto, on est libre, mais c’est une société très froide, c’est plus chacun pour soi, contrairement à l’île où c’est ‘je t’aide, tu m’aides’».