Les indicateurs de santé sont moins bons chez les aînés francophones du Nord de l’Ontario, chez les femmes âgées de 65 ans et plus d’origine immigrante dans la région de Toronto et du Centre/Sud-Ouest de la province, et chez les aînés isolés.
Ce sont là quelques-uns des éléments d’un portrait de la santé des aînés franco-ontariens dressé récemment par le Réseau de recherche appliquée sur la santé des francophones de l’Ontario, basé à Université d’Ottawa
«L’étude montre que les aînés francophones de l’Ontario appartiennent plus souvent que le reste de la population ontarienne à une catégorie de faible revenu, détiennent un niveau de scolarité plus bas et sont plus nombreux à résider dans les zones rurales ou éloignées» à l’exception de la région de Toronto et du Centre/Sud-Ouest, lit-on dans le résumé du rapport de L. Bouchard, E. Makvandi, G. Sedigh et S. van Kemenade.
Il y a d’ailleurs une plus grande proportion de personnes âgées de 65 ans et plus chez les Franco-Ontariens (22%) que dans l’ensemble de la population de la province (15%)
Les chercheurs ont trouvé une plus grande proportion d’aînés francophones en surpoids ou obèses, et moins actifs physiquement, par rapport à la population totale de l’Ontario. Ils sont également «plus nombreux à rapporter une mauvaise santé physique et mentale, souffrent d’au moins une maladie chronique, d’une restriction connue des activités quotidiennes ou ils ont souvent besoin d’aide avec les activités quotidiennes».