La dissolution du prestigieux cabinet d’avocats Heenan Blaikie, décidée la semaine dernière par les principaux partenaires montréalais et torontois de la firme, n’aurait pas de répercussions négatives sur les causes francophones dont il s’occupait.
C’est du moins ce qu’on pense au Conseil scolaire catholique Centre-Sud (CSDCCS), qui poursuit la province en justice pour obtenir un nouvel édifice pour son école secondaire Mère-Teresa, à Hamilton.
«Notre dossier suit l’avocat qui est en charge du dossier. Donc, maître Mark Power demeure l’avocat du Conseil dans ce dossier et les démarches se poursuivent», indique-t-on au département des communications du CSDCCS.
Au nom de Heenan-Blaikie, Mark Power pilote aussi la poursuite du Conseil scolaire francophone et de la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique contre le gouvernement de cette province.
Cette poursuite – considérée comme l’une des plus importantes causes juridique au pays en matière d’éducation en langue française – vise à obtenir des écoles françaises de qualité équivalente à celle des écoles anglaises et, parce que ces écoles débordent et que la demande augmente, une vingtaine d’écoles françaises de plus.