C’est possiblement dès septembre 2014 qu’un ou plusieurs nouveaux programmes en français – commerce, biologie, neuropsychologie, communications – pourraient être offerts au Collège Glendon de l’Université York, qui deviendrait la pierre angulaire du réseau d’enseignement postsecondaire franco-ontarien à Toronto et dans le Sud de la province. Ces quatre programmes seront tous en places d’ici 2016.
C’est ce qu’indiquait la semaine dernière en entrevue à L’Express le principal de Glendon, Kenneth McRoberts, dont le mandat de 15 ans prend fin en juin, et qui, avec l’inauguration il y a 2 ans d’un superbe nouveau pavillon à l’entrée du campus, laissera à son successeur une institution plus forte que jamais.
Démographie
Ces développements s’inscrivent dans la foulée des récentes initiatives gouvernementales et communautaires visant à favoriser l’accès des jeunes francophones de Toronto et du sud de l’Ontario aux études postsecondaires en français.
Car c’est précisément à Toronto et dans le Sud de l’Ontario, entre autres à cause de l’immigration, que la francophonie ontarienne, historiquement enracinée dans l’Est et dans le Nord de la province, enregistre sa plus forte croissance.
«Et c’est à Toronto et dans le Sud de la province qu’on trouve la plus grande proportion de jeunes francophones qui poursuivent des études postsecondaires», note M. McRoberts. Évidemment, ils les poursuivent surtout en anglais dans la région ou en français à Ottawa ou au Québec.