Une centaine de proches et d’admirateurs de l’écrivain Pierre Léon, décédé le 11 septembre à l’âge de 87 ans, se sont rassemblés mercredi 25 septembre dernier dans la galerie d’art qui porte son nom à l’Alliance française de Toronto, pour célébrer et témoigner de ses extraordinaires qualités humaines, littéraires et professionnelles, ainsi que pour réconforter son épouse Monique Maury Léon, leur fille Françoise et leur petite-fille Séverine.
Plusieurs intervenants, dont un ancien directeur de l’AFT, Jean-Claude Duthion, venu de Washington, ont souligné sa contribution à la rénovation de la galerie qui a permis à l’Alliance de commencer à programmer de plus en plus de conférences, concerts, expositions et autres activités destinés au grand public. «Il a détruit une cheminée (qui encombrait la salle) pour créer un foyer (pour les francophones et francophiles de Toronto)», a mentionné l’un d’eux.
Sur une table, son éditeur Alain Baudot (GREF) avait disposé plusieurs ouvrages de Pierre Léon qu’on pouvait rapporter, dont une collection de chroniques publiées dans L’Express pendant plusieurs années. Ennemi du conformisme et de la censure «politiquement correcte», Pierre Léon y commentait l’actualité avec humour et débordait souvent dans le courrier des lecteurs.