Deux chorégraphes belges concluront cette semaine une résidence d’un peu plus d’un mois au Toronto Dance Theatre. Après Berlin/Toronto en 2009 et Paris/Toronto en 2011, le TDT organisait cette année le Brussels/Toronto et invitait Thomas Hauert et Étienne Guilloteau à venir créer un spectacle unique tout en offrant de nouvelles manières de travailler aux danseurs de la compagnie.
Étienne Guilloteau a découvert la danse à la fin du secondaire lors d’une activité extracurriculaire et s’est rapidement retrouvé au Conservatoire de Poitiers puis à Bruxelles, dans l’une des meilleures écoles de danse contemporaine que Thomas Hauert a également fréquentée.
«En 1998, j’ai été pris à P.A.R.T.S. (The Performing Arts Research and Training Studios), qui a une excellente formation classique, mais aussi des cours plus généraux. J’ai découvert assez vite que je voulais faire des pièces. Aujourd’hui, un danseur doit être multifonction et j’avais également envie de faire mes propres trucs», indique Étienne Guilloteau.
Pour celui qui est arrivé à la danse sur le tard, le côté instinctif de l’art a toujours été important, comme lors de la création de sa première pièce importante, à la fin de son école de danse.
«Au début, j’avais envie de me confronter directement à la création et cela me permettait de faire un bilan. D’ailleurs c’est assez récent que j’emploie le mot chorégraphe! À la fin de l’école, je ne savais plus trop où j’en étais, mais je ne voulais pas que cela ressemble à une psychothérapie présentée au public», se souvient-il.