À la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, comme à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), on se dit encouragé par l’annonce, dans le budget fédéral dévoilé la semaine dernière par le ministre Jim Flaherty, d’une nouvelle Feuille de route pour les langues officielles 2013-2018.
Mais le budget fédéral parle d’une Feuille de route pour «les langues officielles» et non plus pour «la dualité linguistique», un changement de terminologie qui a déplu au président de l’AFO, Denis Vaillancourt, qui participait vendredi au Forum de la francophonie torontoise au Collège universitaire Glendon.
«Les langues officielles, c’est limité à la bureaucratie fédérale, alors que la dualité linguistique concerne toute la société», a-t-il fait valoir, en disant espérer qu’il ne s’agit là d’un changement de nom sans conséquence plutôt que d’une volonté du gouvernement conservateur de limiter la portée de la Feuille de route.
Rappelons que la Feuille de route pour la dualité linguistique 2008-2013, qui se termine le 31 mars, était assortie d’investissements de 1,1 milliard $ sur cinq ans. Ces investissements ont permis le développement de services et d’activités en français qui rejoignent les citoyens dans des secteurs comme la santé, la culture, l’éducation ou l’immigration.