L’économie canadienne devrait continuer de bien performer en 2013, mais il est impératif que le Canada se dote d’une stratégique énergétique face à l’augmentation phénoménale de la production de pétrole et de gaz chez nos voisins américains.
En effet, loin de continuer de s’approvisionner chez nous aux mêmes niveaux qu’avant, les États-Unis pourraient devenir eux aussi dans quelques années un pays exportateur d’énergie – à tout le moins de gaz naturel.
Ce changement, dont l’ampleur et la rapidité ont surpris la plupart des économistes et des gestionnaires, est lourd de conséquences au Canada, notamment en Alberta, et devrait nous inciter à revoir nos plans d’exploitation et de commercialisation de nos ressources énergétiques.
Optimisme
C’est ce qu’a indiqué la semaine dernière l’économiste en chef de la Banque Nationale, Stéfane Marion, invité pour une cinquième année à livrer les secrets de sa boule de cristal à la tribune du Club canadien de Toronto.
Comme à son habitude, M. Marion a bombardé son auditoire de statistiques et de graphiques, tous aussi édifiants les uns que les autres, pour appuyer son propos sur les perspectives économiques et financières mondiales et canadiennes.