L’éducation s’avère être la principale barrière contre l’assimilation, et les francophones l’ont bien compris.
Un enfant qui va à l’école en français peut être l’élément clé qui maintient une famille dans l’univers francophone. Les conseils scolaires publics l’ont souligné, lors du lancement officiel de leur 15e anniversaire la semaine dernière: l’importance des parents qui font que le nombre d’écoles francophones augmente continuellement.
Réunis dans une salle de l’hôtel Sheraton, les représentants des quatre conseils scolaires publics francophones se sont remémorés les bons souvenirs de leur «jeunesse» tout en soulignant les énormes progrès faits depuis leur création. Tous les voyants sont au vert: le nombre d’élèves augmente régulièrement et le nombre d’écoles suit bon an mal an.
Quatre conseils publics, huit catholiques
En 1998, quand les quatre conseils publics francophones ont été créés, en même temps que huit conseils catholiques, par le gouvernement conservateur de Mike Harris, ils se partageaient 75 écoles. Aujourd’hui ils en sont à 113, où 26 676 élèves ont choisi d’étudier et de vivre en français, comme l’a rappelé Gilles Fournier, président du Conseil des écoles publiques de L’Est de l’Ontario.
Les huit conseils catholiques, qui avaient une longueur d’avance parce que la plupart des écoles françaises étaient traditionnellement des écoles catholiques intégrées au système «séparé» (catholique) anglophone, gèrent 269 écoles où vont plus de 70 000 élèves.