Les arbres qui ornent nos jardins privés et nos parcs publics contiennent des centaines de milliers de kilos de pommes, poires, prunes et autres cerises et abricots, en plus des baies et des noix, qui font de cette forêt urbaine un garde-manger sous-estimé par les citadins.
C’est ce que font valoir des organismes comme Leaf et Not Far From The Tree, qui organisent périodiquement des visites guidées des arbres «comestibles» de la ville.
Même l’écorce, les feuilles et les fleurs de plusieurs de nos arbres peuvent servir à produire des infusions, ce qui demande tout de même un certain savoir-faire, indique Janet McKay, la directrice de Leaf. Quant aux bourgeons de conifères, on peut en faire mariner et en manger comme des cornichons.
La canopée de Toronto
Cet organisme à but non lucratif fait la promotion de notre forêt urbaine et offre des services de consultation aux groupes et individus intéressés à planter et à s’occuper des arbres.
«Toronto est une ville passablement verte, comparée à d’autres», reconnaît Mme McKay. «Mais notre objectif est de faire passer la couverture d’arbres à 40% du territoire», c’est-à-dire à la doubler par rapport à la couverture actuelle.