La 20e édition du Salon du livre de Toronto a pris fin samedi soir à la bibliothèque centrale, après quatre jours ponctués d’ateliers jeunesse et de rencontres littéraires autour de trois auteurs vedettes – Marie Laberge, Lawrence Hill, David Foenkinos. L’événement annuel était aussi un marché du livre, qu’ont fréquenté quelques milliers de visiteurs.
«En cette édition spéciale, nous voulions réitérer l’importance du Salon comme un moyen de réunir les gens – francophones et francophiles de partout – autour du livre. Le Salon du livre de Toronto se veut avant tout la fête du livre, des auteurs et des lecteurs, toutes générations et cultures confondues», a indiqué à L’Express le président Valéry Vlad.
L’ouverture, mercredi soir, s’est tenue en présence de Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, des consuls de France et de Belgique à Toronto, du chef du Bureau du Québec et de plusieurs représentants d’organismes franco-torontois, dont l’Alliance française et nos deux conseils scolaires.
«La littérature est un élément essentiel à la vitalité culturelle francophone d’ici et d’ailleurs. Nous saluons le talent des auteurs francophones et l’appui des lecteurs de l’Ontario, de partout au pays et venus d’autres continents», a souligné Mme Meilleur.
Prix Christine-Dumitriu-van-Saaanen
C’est le roman L’enfant qui ne pleurait jamais, de Gilles Dubois, publié par les Éditions L’Interligne, qui a remporté le Prix Christine-Dumitriu-van-Saanen 2012 – du nom de la fondatrice du Salon du livre de Toronto, décédée en 2008 – qui récompense l’excellence littéraire en Ontario français.