Dix ans d’innovation à Vineland

La grande serre du Centre Vineland.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 26/07/2017 par Lilian Schaer (AgInnovation Ontario)

Il y a dix ans, le centre de recherche et d’innovation en horticulture Vineland ouvrait ses portes près de Cambridge dans la région de Niagara.

Depuis, l’institution attire l’attention au Canada et à l’étranger par ses innovations axées sur les besoins. Elle représente chaque maillon de la chaîne de valeur horticole, des producteurs aux consommateurs.

«Nous voulons produire des résultats concrets et avoir un impact réel, de la ferme au point de vente», explique le directeur général Jim Brandle.

Automatisation

Le besoin associé à la forte intensité de main-d’œuvre de la production horticole a été cerné dès le départ.

Aujourd’hui, des machines conçues dans le cadre du programme de robotique de Vineland et fabriquées en Ontario entrent en service dans des serres fruitières et légumières, ce qui aidera considérablement les producteurs à demeurer concurrentiels, tout en donnant un coup de pouce au secteur local de la fabrication et de l’automatisation, selon M. Brandle.

Publicité
Un robot récolte des champignons.
Un robot récolte des champignons.

Légumes exotiques

La patate douce, l’okra et l’aubergine asiatique offrent de nouveaux débouchés aux producteurs et aux consommateurs désireux de consommer plus d’aliments locaux.

Par ailleurs, le programme de sélection des roses de Vineland s’est fait remarquer au début de l’année grâce à la rose Bouclier canadien, une variété conçue au Canada qui nécessite peu d’entretien et qui résiste au froid, nommée «fleur de l’année» au festival Canada Blooms.

La rose Bouclier canadien.
La rose Bouclier canadien.

La plus grande serre

Un autre jalon important a été la construction de la serre de recherche horticole, la plus grande et la plus moderne en Amérique du Nord.

Dotée de compartiments à échelle commerciale destinés aux cultures horticoles, cette serre a ouvert ses portes en 2016 dans le but de répondre aux besoins des producteurs de légumes et de fleurs en serre du Canada.

«Aujourd’hui, nous commercialisons des innovations, allant de la rose Bouclier canadien à de nouvelles variétés de pommes et de poires», indique M. Brandle. «C’est le genre de répercussions que nous envisagions dès le début.»

Publicité
Des aubergines asiatiques.
Des aubergines asiatiques.

Lutte biologique

Les moyens naturels de lutter contre les ravageurs des cultures en serre (ce qu’on appelle la lutte biologique) font une différence réelle pour les floriculteurs, et une nouvelle technologie qui permet de déterminer les variantes génétiques des caractères présents dans toutes les plantes vient d’être confiée à une entreprise à but lucratif.

«Nous sommes en train de nous forger une réputation, ce qui est déjà un accomplissement dans la mesure où nous sommes le nouveau venu», dit-il.

Le Vineland Research and Innovation Centre est un partenaire important de l’industrie horticole, déclare Jan VanderHout, maraîcher-serriste et président de la Ontario Fruit and Vegetable Growers’ Association.

«L’équipe a le don de nous demander ce que nous voulons et d’adopter une stratégie de recherche et d’innovation qui tient compte de l’ensemble de la chaîne de valeur», dit M. VanderHout. «On a besoin des installations et de l’expertise appropriées, et le centre de Vineland répond à ce besoin.»

Rendement énergétique

Pour ce qui est de l’avenir, MM. Brandle et VanderHout prévoient que les pressions liées au système ontarien de plafonnement et échange du CO2, censé mitiger des changements climatiques, de même que les coûts élevés de l’énergie, entraîneront une intensification des travaux axés sur l’utilisation de l’énergie et la réduction de l’empreinte carbone.

Publicité

De plus, les stratégies axées sur les consommateurs continueront d’entraîner des innovations, allant des tomates de serre ultra savoureuses aux variétés de pommes cultivées en Ontario.

«Nous tirerons pleinement parti de la sélection des plantes axée sur les consommateurs et nous nous efforcerons de séduire les consommateurs et de comprendre leurs désirs afin d’être en mesure de les intégrer à nos critères de sélection», affirme M. Brandle.

Le Vineland Research and Innovation Centre.
Le Vineland Research and Innovation Centre.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur