Winter Stations sur le thème de la révolte

À la plage Woodbine jusqu'au 1er avril

La Pussy Hut de Martin Miller et Mo Zheng.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 21/02/2018 par Laurie Humbert

«Révolte» ou «émeute» («Riot»), c’est le thème de la 4e exposition annuelle Winter Stations à la plage Woodbine.

Sept œuvres ont été choisies par le jury constitué en majorité d’architectes. Réalisées par des groupes d’artistes de l’Ontario, des États-Unis et d’Europe, elles démontrent un engagement (écologique, féministe) ou explorent le thème de la révolte en général.

pussy hat
Un «pussy hat» à la marche des femmes de Washington le 21 janvier 2017. (Photo: Thirty two, Wikipoedia Commons)

La Pussy Hut

La plus spectaculaire des sept est sans aucun doute la Pussy Hut. L’oeuvre s’inspire du Pussy Hat, bonnet féministe utilisé notamment aux États-Unis lors de la Marche des femmes contre le président Donald Trump au lendemain de son inauguration. Un symbole utilisé en réponse à sa tristement fameuse allusion à la facilité avec laquelle une célébrité (comme lui) pouvait poser n’importe quel geste envers les femmes.

D’environ 4 mètres de haut, la Pussy Hut est composée de gaines en textile rose rembourrées de mousse recyclée. Elle est pensée pour accueillir les passants, qui peuvent s’y installer confortablement. Elle a été réalisée par les artistes américains Martin Miller et Mo Zeng.

Nest, par des étudiants de l’Université Ryerson.

OCAD, Ryerson et Guelph

Deux œuvres ont été imaginées par des étudiants de Toronto. La première, intitulée Revolution, est un travail des étudiants de l’Université OCAD. La deuxième, Nest, a été produite par des étudiants de Ryerson.

Rising Up, une installation en bois, est le fruit du travail d’étudiants de l’Université de Guelph.

Publicité

 

Make Some Noise, des Allemands Alexandra Grieß et Jorel Heid.
Rising Up

Installations européennes

On retrouve trois installations européennes. D’abord Make Some Noise des Allemands Alexandra Grieb et Jorel Heid, et Obstacle, de l’Anglais Kie Pham.

Enfin, une des structures les plus impressionnantes de la plage, The Wind Station, fait appel à la suppression de l’énergie nucléaire au profit des éoliennes. Elle a été réalisée par les Néerlandais Paul van den Berg et Joyce de Grauw.

Obstacle, Kie Pham
The Wind Station des Néérlandais Paul van den Berg et Joyce de Grauw.

winter stations 2018

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur