Vive la femme noire!

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Publié 01/03/2016 par Harriet Vince

«Le conte sert à faire passer des valeurs», du moins pour la conteuse africaine Régine Mwa Chihanza, qui participait jeudi dernier à l’événement L’art africain au féminin dans toute sa splendeur organisé au Collège Boréal par Oasis Centre des femmes à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs.

«C’est un métier qui me plaît énormément», explique Régine, «car c’est un bon moyen pour transmettre aux enfants les valeurs qui les guideront dans un monde meilleur.»

Conteuses, chanteuses, danseuses, mannequins montraient ce soir-là «toute cette diversité, cette richesse, ce plaisir, ce bonheur», s’est réjouie Fayza Abdallaoui, agente à la préparation à l’emploi et à entrepreneuriat à Oasis.

«Le mois de l’histoire des Noirs est souvent porteur de messages très forts; on voulait que cela soit aussi une fête», a-t-elle dit. Jazz, conte, projection de film, poésie, danse, défilé de mode, photographe et maquillage étaient au rendez-vous. Le tout dans une ambiance conviviale, très festive et typiquement africaine.

Il s’agissait de présenter au public «le moyen d’expression, le moyen de partage de ces artistes. Comment elles font porter leurs voix, leurs messages», a précisé Fayza Abdallaoui.

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Pour Maman Fété (Fété Kimpiobi Ngira-Batwaré, fondatrice d’un organisme pour les immigrantes dans la région de Niagara), «c’est un mois où l’on doit s’asseoir et réfléchir sur notre identité: qui sommes-nous? qu’avons-nous apporté?»

«Le fait de reconnaître l’apport des Noirs dans l’essor économique et culturel du Canada est extrêmement important, surtout lorsque l’on connaît le parcours du Noir dans le continent nord-américain.»

«C’est extrêmement important de s’asseoir pour essayer de sortir, d’extraire la quintessence de ce que nous avons en tant que communauté, en tant que race, pour nous-mêmes, pour nos jeunes et finalement pour le Canada qui est notre pays d’accueil et qui est notre patrie», a-t-elle ajouté.

Elle a, par ailleurs, fortement encouragé tout le monde à «travailler pour que les jeunes qui n’ont pas d’espoir, qui n’ont pas de repère ici, sachent qu’hier a existé qu’aujourd’hui existe et que demain existera pour nous.»

Cette fête était symbolique selon une bénévole d’Oasis, Frésange: «Parfois, durant le Mois de l’histoire des Noirs, l’histoire des femmes n’est pas aussi présente que l’histoire des hommes. C’est pour cela que c’est important de célébrer la femme africaine».

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