Chaque voiture possède une autonomie de 250 kilomètres et peut atteindre une vitesse maximale de 130 km/h. Les batteries LMP (Lithium Métal Polymère) de ces voitures grises « aluminium » de quatre places, produites par le groupe Bolloré, se rechargent directement dans les stations, en les branchant à une borne de location, ce qui est nécessaire de faire en quittant le véhicule.
Dans cette voiture à transmission automatique, il suffit d’appuyer sur un bouton d’assistance (bleu) pour joindre un téléconseiller si on le souhaite, la voiture étant reliée par GPS au centre opérationnel qui pourra la localiser. Cela permet par exemple de s’assurer qu’une place est disponible à l’endroit où l’on souhaite se garer ou à proximité. Au total, 250 téléconseillers seront disponibles, 24 heures sur 24.
Le tarif d’abonnement « premium solo » coûte 144 euros par an (195 $), puis cinq euros pour la première demi-heure, quatre euros pour la suivante, et six euros par demi-heure supplémentaire. Le tarif « premium famille » coûte 132 euros (179 $) par an. Des forfaits sont aussi possibles à la semaine (15 euros ou 20 $) et à la journée (10 euros ou 13,61 $).
Le groupe Bolloré table sur 80 000 abonnés à terme pour rentabiliser le projet. « Le projet Autolib’, c’est à peu près 100 millions d’euros (136 millions $) d’investissements, essentiellement pour les abris, les bornes, les voitures, les batteries et les systèmes de télécommunication », avait estimé son PDG Vincent Bolloré devant la presse en septembre dernier. « Et ça nous coûtera à peu près 100 millions d’euros par an à exploiter, dont l’essentiel, 60 millions d’euros (81 millions $) par an, correspond aux 1500 personnes qu’on va embaucher ». Il avait estimé que le système deviendrait rentable « à partir de la septième année ».
L’Autolib’ est destiné à des trajets courts dans un rayon de 35 kilomètres autour de la capitale. Les aéroports parisiens ne devraient pas être équipés.