Une Commission canadienne de la santé mentale

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Publié 04/09/2007 par l-express.ca

OTTAWA (PC) – Le premier ministre Stephen Harper devait lui-même confirmer, cette semaine, la création de la Commission canadienne de la santé mentale destinée à favoriser la collaboration entre les gouvernements et les intervenants afin de mieux en aborder les problématiques en la matière.

La présidence de cette Commission sera confiée à l’ancien sénateur libéral Michael Kirby, qui avait lancé l’idée au moment où il siégeait à la chambre haute.

La Commission aura d’abord le mandat de lancer une campagne étalée sur 10 ans devant lutter contre la discrimination faite aux victimes de problèmes mentaux. Un centre national de documentation sera aussi établi et une stratégie nationale devra être orchestrée.

En novembre 2005, deux mois avant sa défaite électorale, l’ancien gouvernement libéral avait annoncé l’éventuelle création de cette Commission après que le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie se soit penché sur l’état de la santé mentale, de la maladie mentale et de la toxicomanie au Canada.

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À l’issue de recherche, le sénateur Kirby avait noté le degré de fragmentation du système, la nécessité de mieux partager l’information et l’incidence de la stigmatisation et de la discrimination sur les personnes ayant une maladie mentale.

Selon des données de Santé Canada, un Canadien sur cinq souffrira d’une maladie mentale au cours de son existence tandis que près d’un million de Canadiens vivent présentement avec une maladie mentale grave ou persistante.

Lorsqu’elle est diagnostiquée, la maladie mentale est responsable du tiers du nombre total de jours que les Canadiens passent à l’hôpital chaque année, et on estime que le coût de la maladie mentale et de la toxicomanie pour l’économie canadienne se chiffre à environ 18 milliards $ par année.

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