Un nouveau Petit Prince, encore plus universel

Questions existentielles et valeurs humanistes

Le Petit Prince, une oeuvre mondialement connue et traduite en plus de 300 langues
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Publié 13/03/2019 par Léa Giandomenico

75 ans après sa parution, Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry est l’oeuvre la plus lue après la Bible. Les questions existentialistes et les valeurs humanistes qui s’en dégagent en font encore un succès mondial.

C’est ce que Charles Officer souhaite transmettre à travers son documentaire Invisible Essence: The Little Prince, diffusé vendredi 8 mars au cinéma Hot Docs Ted Rogers.

Le réalisateur et scénariste était présent avec son équipe, ainsi que Sahil, jeune garçon canado-pakistanais de sept ans, personnage clé du documentaire.

Retour sur un succès planétaire

Le documentaire raconte la création du Petit Prince, examine les questions existentialistes qu’il soulève, et s’émerveille des valeurs humanistes qu’il véhicule encore aujourd’hui.

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Le documentaire permet d’explorer le leg de cette histoire qui a parcouru les époques, les générations et les frontières.

Le film peut donner envie au public de lire ou relire l’oeuvre originale. Il retrace également la vie d’Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur et aviateur français décédé en vol en 1944.

Charles Officer lors de la projection de son documentaire

Transmission de nouvelles valeurs

Dans Invisible Essence : The Little Prince, Sahil, sept ans et aveugle, découvre l’histoire du Petit Prince à travers un livre audio.

«Je voulais qu’on identifie Sahil à un nouveau Petit Prince, plus universel. Le Petit Prince blond aux yeux bleus devient un jeune garçon aveugle et de couleur», explique Charles Officer.

Il ajoute que son message fait d’autant plus sens au Canada, pays multiculturel et diversifié par excellence. Le conte se veut universel, transmettant un message de paix et d’unité entre les hommes.

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Affiche du documentaire Invisible Essence : The Little Prince

Des thèmes existentialistes

La création, l’imagination, l’amitié sont des thèmes clés de l’histoire. La rencontre entre l’adulte et l’enfant (un aviateur perdu dans le Sahara et un enfant venu d’une autre planète) fait résonner l’idée de quête permanente du retour à l’enfance et de cette envie de l’adulte d’en finir avec ses incertitudes.

Ces interrogations, Saint-Exupéry les a vécues. Le Petit Prince est, notamment, le reflet de ses propres émotions.

«Quand on est enfant, on est plein d’imagination. Puis on doit grandir et s’attacher à d’autres réalités. À travers le documentaire, je voulais rappeler cette ingénuité de l’enfance et chercher à maintenir un lien à cette période», ajoute Charles Officer.

Saint-Exupéry et son Petit Prince. Statue à Lyon.

«On souhaitait montrer qu’amour rime avec sacrifice, mais aussi avec passion.»

 

Le réalisateur désirait refléter l’histoire entre la rose et le Petit Prince afin d’ouvrir sur les notions d’amour et d’énergies entre les individus.  A travers la relation entre la rose et le prince transparaît la confiance en soi, le fait d’être aimé.

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Le livre capture une essence invisible de l’être humain. C’est un livre spirituel qui traite de la recherche de soi.

«Il est difficile de réussir à s’identifier en tant qu’être humain. Chaque lecteur, inconsciemment, se reflète dans l’œuvre. Elle parvient à mettre plus d’innocence dans le monde, et c’est ce que je voulais faire ressortir», conclut Charles Officer.

Charles Officer, Sahil et l’équipe du documentaire lors de la projection au cinéma Hot Docs.

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