à 10h53 HNE, le 13 février 2012.
Que faire d’un nain de jardin jeté avec colère au moment d’une rupture houleuse? D’un ourson offert pour la Saint-Valentin? Ou d’une hache utilisée pour réduire en miettes les meubles d’un briseur de ménage? Tous ces objets, témoignages d’amours désormais éteints, sont réunis au Musée des coeurs brisés, à Zagreb.
Et à chaque Saint-Valentin, sa fréquentation double. « Tous les objets présentés ici représentent toutes les étapes d’une rupture », explique Drazen Grubisic, un artiste qui a co-fondé le musée en 2010 dans la capitale croate. « On pourrait dire que c’est un musée de l’amour, mais à l’envers ».
Les souvenirs proviennent du monde entier et sont très variés. Chacun est accompagné des dates et lieu de la relation, et de messages des donateurs, anonymes. Certains sont amusants, comme cette note à côté d’un porte-jarretelles: « Je ne les ai jamais portés. La relation aurait peut-être duré plus longtemps dans le cas contraire ». D’autres sont amers. Ainsi, le nain de jardin a volé au-dessus de la voiture d’un mari devenu « arrogant et sans-coeur ». Il a rebondi sur le bitume et son visage a été fracassé.