Un jeune homme heureux au milieu des instruments

Simon Rivard nouveau chef en résidence du TSO

TSO
Simon Rivard (photo: Tam Lan Truong) est le nouveau chef d'orchestre en résidence du TSO.
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Publié 01/06/2018 par Lina Fourneau

Il a seulement 28 ans mais intègre déjà le plus célèbre orchestre de la ville pour la saison 2018/2019. En tant que chef d’orchestre en résidence, le jeune Simon Rivard espère jouer de son dynamisme et de sa passion pour conquérir ce nouveau monde musical.

Auparavant passé par l’Orchestre symphonique de Thunder Bay, mais aussi par celui de l’Orchestre de la Francophonie, basé à Montréal, Simon a su construire sa symphonie à travers les portées de la vie.

Simon RIvard

Au fil des années, le virtuose a fait de l’éducation musicale des enfants sa tour de faveur. Lorsqu’en août 2017 il dirige l’Orchestre des jeunes de l’Ontario français, son aventure se déroule sans aucun bémol et il fait ses premières preuves par ses talents de coordination entre les équipes.

L’esprit d’équipe

Car c’est réellement ça le métier de chef en résidence, comme l’explique Simon à L’Express. «Le rôle est surtout d’aider le directeur musical, d’être à l’écoute et d’apporter ses idées.»

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Un orchestre, c’est avant tout une grande équipe, et si elle n’est pas unie, cela risque de créer quelques fausses notes.

Virtuose malgré lui

Simon reste modeste et semble relativiser sur son âge. «Je ne pense pas que ce soit si exceptionnel.» Contrairement aux autres prodiges, il n’a commencé le violon «qu’à 6 ans»…

Contrairement à Mozart, poussé par une famille de musicien, Simon a juste été remarqué par «ses talents en xylophone» lorsqu’il était à la petite école.

«Je ne pensais jamais en faire mon métier», avoue-t-il. Un jour, il se blesse à l’épaule et décide de tout quitter pour faire médecine. Mais son amour pour la musique le rattrape.

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Diplômé d’une maîtrise en direction d’orchestre de l’Université McGill de Montréal, Simon est aujourd’hui certain que sa place est au milieu des instruments. Toujours passionné par le violon, il sait qu’à son âge, être féru de classique n’est pas ordinaire.

Simon Rivard

Une vedette dans le classique

En 2017, il était pourtant au palmarès des «30 musiciens classiques canadiens de moins de 30 ans à surveiller».

Lorsqu’il voit son nom dans cette liste, il ressent une grande fierté. «Quand j’ai reçu le prix de la CBC, j’étais très reconnaissant, car les artisans de la musique classique sont moins reconnus au Canada qu’en Europe par exemple», confie-t-il.

Il a alors senti une touche de glamour dans son métier.  «C’est génial d’avoir une tribune comme celle de la CBC», ajoute-t-il, troquant dans ses rêves sa tenue d’opéra pour celle d’une vedette rock.

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