MONTRÉAL (PC) – La performance du marché du travail québécois se classe avant-dernière au Canada et 41e parmi les 10 provinces canadiennes et 50 États américains, selon une étude publiée la semaine dernière par l’Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant, qui souligne que cette situation se répète depuis cinq ans.
La directrice de la section Québec et Francophonie de l’Institut, Tasha Kheiriddin, a expliqué que les travailleurs du Québec subissent les effets d’un des marchés du travail les moins performants du pays, que la province reste donc aux prises avec un taux de chômage élevé, un important chômage de longue durée ainsi qu’une faible productivité du travail.
Intitulée Measuring Labour Markets in Canada and the United States: 2007 Edition, cette étude évalue la performance des marchés du travail et examine les caractéristiques qui la déterminent. Elle en propose une estimation globale fondée sur la croissance de l’emploi, le taux de chômage, la durée des périodes de chômage et la productivité du travail sur la période comprise entre 2002 à 2006.
Selon l’Institut Fraser, même si le Québec s’en tire assez bien en termes de croissance de l’emploi, le taux et la durée du chômage, ainsi que la productivité moyenne du travail, ont eu une influence négative sur la performance générale de la province.