Thomas Gallezot souhaite «remettre le système scolaire à l’endroit»

Candidat aux élections scolaires du 22 octobre

Thomas Gallezot
Thomas Gallezot, sa compagne et leur enfant (Photo de campagne de Thomas Gallezot).
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Publié 15/10/2018 par Charlie Courrent

Thomas Gallezot, candidat au Conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) pour les élections du 22 octobre dans la circonscription Eglinton Lawrence, nous a présenté les points phares de son programme.

En 2014, Thomas Gallezot était candidat indépendant à un poste de conseiller municipal dans la circonscription Eglinton Lawrence. Dans le passé, il s’était également présenté aux élections provinciales (NPD).

Or, l’élection scolaire qui approche est une grande première pour lui. Après avoir quitté le NPD suite aux dernières élections provinciales, c’est désormais en tant que candidat indépendant qu’il aborde cette nouvelle échéance électorale.

Thomas Gallezot
Thomas Gallezot

Conseiller scolaire anglophone

Pour cet amoureux de la politique, les élections du 22 octobre sont perçues comme une continuation logique de sa carrière politique. De plus, il a souhaité montrer à travers son engagement dans un conseil scolaire anglophone que les francophones peuvent jouer un rôle politique en Ontario, hors de leur communauté.

Mais, surtout, sa démarche s’inscrit dans un engagement profond pour la communauté francophone. «Cette dernière aurait plus à gagner à avoir des conseillers scolaires francophones dans les écoles publiques (TDSB), élus par l’ensemble de la population», affirme Thomas Gallezot. Leur légitimité s’en trouverait alors décuplée.

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«Remettre notre système à l’endroit»

«Le montant de la dette qui pèse sur les écoles du Conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) ne cesse d’augmenter pour atteindre aujourd’hui 4 milliards», alerte-t-il.  En 2014 déjà, tous les conseillers scolaires parlaient de ces dettes importantes lors de leur campagne. Pourtant, rien n’a bougé.

Face à ce constat, M. Gallezot entend bien «remettre le système éducatif à l’endroit et faire en sorte de penser avant tout aux intérêts des enfants pour leur donner les outils nécessaires à leur épanouissement.»

Pour y parvenir, il compte bien mettre tous les problèmes sur la table, sans se soucier des nuisances probables pour la suite de sa carrière politique. Durant sa campagne, il s’est attaché à présenter aux électeurs différents exemples des lacunes présentes dans les écoles.

Que ce soit des toits qui tombent sur la tête des élèves ou des climatisations qui ne fonctionnent pas en période de grande chaleur, les chantiers sont importants selon lui.

Viamonde et l’enseignement du français

S’il est élu, Thomas Gallezot entend bien mettre en place une idée qui lui tient à cœur. Il souhaiterait que l’ensemble de l’enseignement du français de TDSB soit organisé par le conseil scolaire Viamonde, qui dispose d’un savoir-faire non négligeable dans le recrutement des professeurs, et dans la gestion des carrières.

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«Cette idée, si elle est mise en oeuvre, permettrait à la fois de réaliser des économies et d’obtenir des résultats supérieurs dans l’apprentissage du français, notamment pour les élèves du Conseil scolaire du district de Toronto (TDSB)», nous explique Thomas Gallezot, qui étudie en parallèle un master en affaires publiques à l’université de Waterloo.

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