
L’odeur du partage
«Y a à peine une semaine, j’étais pas capable de l’endurer. (…) Et regarde-moi, là. Je suis en état de manque comme un junkie.» Voilà une scène typique du premier roman d’Alexis Rodrigue-Lafleur, L’odeur du gruau. L’auteur met en scène six personnages qui gravitent autour d’un café-bistro à Montréal. La ville n’est jamais mentionnée dans le récit, mais comme il est question de la Place des Festivals, on peut déduire qu’il s’agit de la métropole québécoise. Créativité et imagination On suit les amis de 2009 à 2029, pas nécessairement de façon chronologique. Alexis Rodrigue-Lafleur écrit qu’«Étouffer la spontanéité étouffe tout le reste. Ça tue la créativité, […]