Sprockets: LE festival de films pour les enfants

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 18/04/2006 par Yann Buxeda

Il n’y a pas que les adultes qui courent les festivals dédiés au Septième art… La 9e édition du festival de films jeunesse Sprockets a lieu cette année du 21 au 30 avril et propose 122 films en provenance de 29 pays différents, tournés dans pas moins de 18 langues. L’Express vous propose trois films qui figurent cette année au menu du festival. Sprockets comporte des films pour enfants de tous âges. Même ceux de 3 à 6 ans ont une section qui leur est dédiée. Avis aux parents de bambins intéressés par le cinéma!

Le chien, le général et les oiseaux, de Francis Nielsen. France, 2003, (75 min). Samedi 22 avril à 13h et dimanche 23 avril à 10h. Note: 3/5

En 1812, alors que la Russie fait face à l’invasion de Napoléon, un jeune général de l’armée russe sauve Moscou des forces françaises en brûlant la ville. Un acte de bravoure qui, s’il lui vaut le statut de héros auprès des humains, n’a pas le même impact au niveau des animaux de la ville. Les oiseaux, en effet, n’ont pas oublié que, pour sauver la Russie, il n’a pas hésité à enflammer les ailes des volatiles afin de propager les flammes plus rapidement. Vingt ans plus tard, on retrouve ce même général, isolé dans les rues de Saint-Pétersbourg.

Les oiseaux ne lui ont toujours pas pardonné son geste et le lui font comprendre à chacune de ses sorties. Au hasard d’une rue, il fera la rencontre d’un chien quelconque, de prime abord, mais qui bouleversera son quotidien et redonnera un sens à sa vie.

Le chien, le général et les oiseaux est un film d’animation sympathique, mais qui souffre malheureusement de quelques longueurs scénaristiques. Le style graphique, très épuré, divisera également les spectateurs en deux camps: les fanatiques et les autres. Au final, le film de Francis Nielsen mérite le détour, mais sera plus à même de conquérir un public mûr.

Publicité

Le Roman de Renart, de Thierry Schiel. Luxembourg, 2004,
(95 min). Dimanche 23 avril à 13h15 et samedi 29 avril à 14h15.
Note: 4,5/5

Renart, animal espiègle et rusé, est connu dans toute la région pour jouer des mauvais tours et échapper régulièrement à la justice. Une situation qui discrédite le chancelier Bernard et le chevalier Isengrin, deux notables du royaume responsables de la sécurité qui lorgnent sur le trône.

Le chancelier, qui vient de découvrir le secret du légendaire parchemin, se lance dans cette quête afin de trouver la potion qui rend immortel, et de renverser le régime du roi Noble. Mais c’est sans compter sur Renart, lui aussi au courant de l’affaire et qui voudrait bien découvrir le premier ce fabuleux trésor. S’ensuit une histoire rocambolesque, aux rebondissements multiples.

D’entrée de jeu, Le Roman de Renart captive son auditoire grâce à un graphisme soigné et une mise en action rapide. L’intrigue est particulièrement fouillée et le ryhtme haletant. Les personnages secondaires, pour la plupart, sont attachants et font écho à la forte personnalité du héros. Le Roman de Renart est un film d’animation qui mérite sans conteste un large détour.

Zaïna, Cavalière de l’Atlas, de Bourlem Guerdjou. France, 2005, (100 min). Dimanche 23 avril à 14h15 et samedi 29 avril à 10h15. Note: 3/5

Publicité

Confrontée très tôt à la mort de sa mère, Zaïna (Aziza Nadir), jeune fille de 12 ans, entreprend un long périple avec son père Mustapha vers Marrakech, où doit se dérouler l’Agdal, une prestigieuse course de chevaux. Dans les régions montagneuses de l’Atlas, elle devra apprendre à découvrir son père, un nomade qu’elle n’a jamais connu, mais aussi faire preuve de courage pour échapper à son beau-père Omar, un puissant seigneur de la région prêt à tout pour la récupérer.

Au cours de ce voyage, Zaïna se découvrira des aptitudes pour l’équitation, prémisses d’une nouvelle passion. Ce film de Bourlem Guerdjou, qui propose des paysages enchanteurs et d’haletantes scènes d’action, n’est pourtant pas exempt de tous reproches.

La mise en action est un peu poussive et quelques rares scènes ne parviennent pas à se sortir du cliché. Heureusement, la performance de la jeune Aziza Nadir dans le rôle principal est surprenante et l’intrigue globalement bien menée. Zaïna, cavalière de l’Atlas est un film divertissant qui, sans susciter un engouement général, saura conquérir le coeur des plus jeunes.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur