Soirée ciné-télé: le casse tête

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Publié 04/10/2016 par Aurélie Resch

Fin de journée, envie de détente devant petit ou grand écran en famille. Un petit moment bien-être pour tous. Ah oui? En fait non?

La petite aimerait voir un dessin animé, le second souhaiterait voir ce film sur les ours et l’aîné râle parce qu’à son âge, ce serait plutôt film d’action. Le moment détente s’évapore peu à peu au profit d’un conflit familial sur le programme.

Faire des choix

Bien, il va falloir trancher. En rendre un, peut-être deux, satisfait/s et le reste sera frustré. Et puis, on promet, on alternera.

Sauf que voilà. La plus petite verra des films qui ne seront pas adaptés à son âge. Ou elle ira se coucher. Exclusion ou prise de risque. Pas terrible.

L’aîné risque de s’ennuyer les fois où le programme sera adapté aux plus jeunes.

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Bien-sûr, personne n’est obligé de regarder la télévision, si le programme ne l’intéresse pas. Pas plus que le parent devrait payer le cinéma à ceux qui n’ont pas vraiment envie de voir le film.

Mais dans un foyer, le besoin et l’envie de faire les choses ensemble est là. Même sin on fait des exceptions ci et là on ne peut vivre à quatre ou cinq comme on vivrait à deux.

Tour de rôle donc en ce qui concerne le programme et choix des films pour qu’ils soient visibles de tous en tachant de respecter au maximum les envies de chacun.

Qui peut voir quoi ?

On l’aura bien compris, quand on regarde l’écran à plusieurs, on tachera d’éviter Petit ours brun et de prendre un dessin animé susceptible de capter l’intérêt des grands aussi. Mais qu’en est-il des films pour grands visibles par les cadets?

Comment trouver le compromis qui satisfera tout le monde. L’aîné a besoin aussi de s’inscrire dans son groupe d’âge, de partager (pour certains) les mêmes héros et référentiels. Ce n’est pas la même chose pour celui/celle qui a la moitié de son âge.

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Éviter les films violents, privilégier alors les films d’action (si possible avec un peu d’humour pour dédramatiser et alléger), les contes fantastiques, les héros de bandes-dessinées que tous auront déjà vues ou lues à l’école… Pas toujours simple d’évaluer la sensibilité des uns et des autres toujours différente de la sienne.

Tester, recommencer, réitérer les recettes gagnantes et tâcher de ne pas tomber dans la facilité de prendre un programme convenant confortablement au plus grand, moyennement au cadet et pas du tout à la benjamine à qui on couvrirait les yeux de temps en temps.

Dans tous les cas, et tant pis si cela relève de la souffrance et de l’endurance plus que du plaisir partagé, être là, participer, expliquer s’il le faut, le film, rassurer et se laisser gagner par les émotions des enfants.

Et si on lisait?

Peut-être serait-il plus simple d’ignorer l’écran et de passer à la lecture. A haute voix ou silencieusement. Assis, blottis les uns contre les autres. Davantage de tranquillité sans doute.

Alors, que choisira t-on: Un album jeunesse? Un bande dessinée ou un livre d’épouvante?

Auteur

  • Aurélie Resch

    Chroniqueuse voyages. Écrivaine, journaliste, scénariste. Collabore à diverses revues culturelles. Réalise des documentaires pour des télévisions francophones. Anime des ateliers d’écriture dans les écoles, les salons du livre et les centres culturels.

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