L’Université York reçevait Annie Ernaux

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 27/05/2008 par Ulysse Gry

Annie Ernaux, célèbre écrivaine française, était invitée à l’Université York pour un colloque de trois jours consacré à son œuvre. À l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Les années (Gallimard, 2008), encensé par la critique française, un retour sur plus de trente ans d’écriture autobiographique. Et peut-être un nouveau départ en Amérique du Nord.

Fille des terres de Normandie et de parents ouvriers puis commerçants, Annie Ernaux est une écrivaine qui s’est construite elle-même, mais une femme marquée par ses origines. Elle n’a jamais oublié son enfance ni les implications de son changement de milieu social. Sa plume en est profondément marquée.

Annie Ernaux a écrit sur ses expériences individuelles, et à travers elles sur les tribulations de l’Histoire. Un témoignage des époques qu’elle a traversé et des épreuves des femmes et des hommes d’aujourd’hui.

Dans son roman La Place, qui remporta le prix Renaudot en 1984, elle décrit les conséquences des montées sociales dans la société française. Dans L’Événement, seize ans plus tard, elle aborde les difficultés de l’avortement.

Publicité

Par une quinzaine de livres à caractère autobiographique, elle a dépeint des tranches de vie qui pourraient appartenir à chacun, ce qui est d’ailleurs une des raisons de son succès. Les autobiographies ne sont intéressantes que lorsqu’elles profitent à tout le monde, et renseignent sur le sort de chacun.

À l’Université York, du 22 au 24 mai, un colloque se consacrait donc à l’analyse de ses œuvres qui, puisant dans sa vie, ont su toucher le cœur des lecteurs.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur