L’Union européenne se penche sur le chômage des jeunes

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Publié 28/05/2013 par Sarah Dilorenzo (The Associated Press)

à 06h20 HAE, le 31 mai 2013.

PARIS – Les leaders de l’Union européenne ont à nouveau sonné l’alarme sur le taux de chômage élevé chez les jeunes, mardi, appelant les entreprises à renforcer leur aide pour trouver une issue à cette épidémie.

Lors d’une conférence tenue à Paris mardi, les ministres du Travail et de l’Économie français, italiens et allemands ont soutenu que si rien n’était fait pour remédier au fort taux de chômage des jeunes Européens, ceux-ci perdraient à coup sûr leur confiance dans leur gouvernement et dans l’UE.

Le taux de chômage se chiffre à 12,2 pour cent – un nouveau sommet depuis avril, confimé par Eurostat vendredi – en moyenne au sein des 27 États membres de l’Union européenne. Si le rythme se maintient, on pourrait compter plus de 20 millions de chômeurs en Europe d’ici la fin de l’année.

Le sort des jeunes est toutefois bien plus sombre, avec 23,5 pour cent de chômage. En Grèce et en Espagne, ce chiffre dépasse les 50 pour cent. À titre de comparaison, l’inactivité des jeunes Américains s’établit à environ 16,1 pour cent.

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Peu de détails sur cette rencontre ont été rendus publics, et le plan élaboré mardi par les ministres français et allemands ne semble rien de plus qu’une version rafraîchie de vieilles promesses. Un programme plus complet devrait toutefois être dévoilé et adopté au Conseil européen, à la fin du mois de juin.

Par ailleurs, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies a prévenu que le taux de chômage et les coupes dans les budgets de la santé pourraient faire échouer les efforts de lutte contre la consommation abusive de drogues.

Le rapport annuel de l’organisation, déposé mardi, souligne que la baisse du niveau de consommation d’héroïne et de cocaïne, rapportée l’an dernier, constituait une bonne nouvelle pour la communauté européenne.

L’agence a toutefois prévenu que les jeunes inactifs étaient vulnérables à la consommation abusive de drogues, puisque les compressions exercées par des gouvernements ayant adopté un plan d’austérité pourraient se traduire par une baisse des progrès dans les programmes de lutte contre les drogues.

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