Les jeunes francophones au pas de course

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 07/05/2013 par Camille André-Poyaud

La Francourse revient pour la 7e année consécutive. Une nouvelle fois les élèves de la 1ère à la 6e année des écoles francophones prendront le départ pour une course de 5 km au parc Bronte Creek à Oakville.

Rachel Caron en est la coordinatrice depuis le début et l’histoire de cette épreuve n’est pas singulière. Il y a sept ans, Rachel est alors professeure de 3e année et s’entraine pour des marathons. Elle partage ses expériences avec ses élèves, elle leur montre ses dossards, ses médailles, leur explique son entraînement, etc. Spontanément, sa classe veut elle aussi avoir à relever un défi, et organise ensemble la 1ère Francourse.

Plusieurs enseignants de son école décident alors de se joindre à l’événement. Aujourd’hui, la popularité de la course a grandi, les trois conseils scolaires participent et 3372 élèves prendront le départ cette année.

Plus que la course en elle-même, l’épreuve est aussi prétexte à éduquer les jeunes en matière de préparation physique.

Publicité

Que ce soit du point de vue alimentaire, du repos, de l’effort, chaque enseignant est chargé d’enseigner les bases du défi sportif aux élèves. L’équipe organisatrice de la Francourse met d’ailleurs à disposition des guides d’entrainement pour aider les professeurs en amont de la course. Avec plus de 3000 participants, la Francourse compte sur les bénévoles pour pouvoir encadrer la course. Pas toujours facile à trouver selon Rachel Caron qui nous explique que la course est si populaire que tout le monde veut participer en courant… même les parents!

L’organisation reçoit le soutien de Santé Canada qui donne une subvention via le Programme de contribution pour les langues officielles en santé. Ce soutien est une mesure encourageante et démontre la nécessité d’encourager les jeunes à pratiquer une activité physique régulière.

En courant, en trottinant ou en marchant, les élèves auront à cœur de terminer le parcours dans les chemins du parc Bronte Creek. Rachel Caron résume bien l’initiative: «l’important est de se réunir entre francophones.»

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur