Les jeunes abandonnent le «transport actif»

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Publié 22/05/2013 par Lauren La Rose (La Presse Canadienne)

à 18h57 HAE, le 21 mai 2013.

TORONTO – Un nouveau rapport fait état d’un déclin marqué du recours à des moyens de «transport actif» chez les jeunes Canadiens, qui sont de moins en moins nombreux à se rendre à l’école à pied ou à vélo.

Dans son bulletin annuel de l’activité physique, Jeunes en forme Canada a accordé une note de «D» dans la catégorie du «transport actif». Une note de «D moins» a été attribuée pour le niveau d’activité physique en général chez les jeunes.

Les enfants qui marchent ou roulent jusqu’à l’école à l’aller et au retour peuvent accumuler jusqu’à 45 minutes additionnelles d’activités physiques modérées ou intensives par jour, comparativement aux enfants voyageant en voiture, en train ou en autobus.

Un récent sondage suggère que si 58 pour cent des parents ont marché à l’école lorsqu’ils étaient enfants, seuls 28 pour cent de leurs enfants optent aujourd’hui pour le même mode de déplacement.

Entre 2000 et 2010, le pourcentage des jeunes âgés de 5 à 17 ans utilisant uniquement des modes de transport «inactifs» pour se rendre à l’école est passé de 51 à 62 pour cent.

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Et du côté des adolescents âgés de 15 à 17 ans, le temps quotidien moyen passé à marcher a chuté de 17 minutes à 11 minutes entre 1992 et 2010.

Selon Mark Tremblay, le responsable scientifique de l’organisme, le «transport actif» fait partie d’une série de facteurs qui entrent en ligne de compte dans le calcul des niveaux d’activité physique, en plus du jeu actif, de la participation à des sports organisés et du conditionnement physique.

Au dire de M. Tremblay, il existe des cas où les enfants vivent trop loin de l’école pour marcher ou rouler jusqu’à l’établissement. La plupart des résultats soulignent cependant que le transport par voiture a plutôt majoritairement lieu à l’intérieur de distances où se déplacer en vélo ou marcher serait possible.

«Nous sautons simplement dans la voiture, puisque le cadre de référence concernant les distances pouvant être franchies en marchant s’est tellement réduit au fil du temps que nous ne le considérons plus comme étant possible», analyse M. Tremblay.

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