Le voyage dans la Lune vu par les enfants

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Publié 18/12/2012 par Guillaume Garcia

Comme l’a si bien rappelé Sébastien de Dianous lors de la soirée Lunanimation, Le voyage dans la Lune, de Georges Méliès restera à jamais le premier «blockbuster» de l’histoire du cinéma. Réalisé en 1902, le film raconte le voyage sur la Lune de plusieurs scientifiques, qui échappent de peu à des petits lutins maléfiques avant de revenir sur la terre. Le Lycée français de Toronto et l’Alliance française ont profité des 110 ans de l’œuvre pour la faire renaître dans les petites mains expertes d’élèves de 5e année.

À mi-chemin entre Jules Verne (De la Terre à la Lune, 1865) et Hergé (Tintin: Objectif Lune, 1953), l’éternelle fascination pour l’astre lunaire a produit l’une des premières oeuvres clés de l’histoire du cinéma: Le voyage dans la Lune, de Georges Méliès, réalisé en 1902.

«C’est le Avatar des années 1900. Les gens se précipitaient pour voir ça», expliquait Sébastien de Dianous, lors de sa présentation du film.

Il faut savoir que le film est composé de 14 000 images et que Georges Méliès a embauché une entreprise pour coloriser les 14 000 négatifs, afin de faire un film en couleur, au moment où la pellicule couleur n’existait pas encore.

Après avoir visionné une version noir et blanc et une version recolorisée du Voyage dans la lune, le public de l’Alliance française a pu découvrir, vendredi dernier, le travail des élèves du LFT.

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Les classes de 5e année de Thomas Morey et Fabien Marconi ont travaillé avec l’artiste visuel Paul Walty pour créer deux minifilms d’animation en stopmotion autour de l’univers du film «Le voyage dans la lune». On y retrouve la notion de l’espace, de la lune, de l’aventure et de l’inconnu cher à Méliès.

Après avoir écrit le scénario en classe avec leurs professeurs respectifs, les élèves ont eu cinq sessions avec Paul Walty pour fabriquer leur film d’animation. Présent lors de la soirée Lunanimation, l’artiste s’est dit ravi de travailler avec de jeunes enfants si imaginatifs.

Toutes les projections se déroulaient au son de la musique de John Williams (clarinette) et Emilyn Stam (violon, piano), qui ont improvisé toute la soirée. Ils ont même offert aux jeunes enfants deux impros musicales pour chaque film dans le but de montrer l’importance de la trame musicale dans le ressenti de l’image.

Dans une galerie Pierre-Léon saupoudrée de poussière d’étoiles, l’univers lunaire de Georges Méliès a emporté grands et petits vers le monde du rêve.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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