Le gouvernement Ford s’engage envers l’Université de l’Ontario français

«Répondre aux besoins des étudiants et de la communauté francophones»

Le secteur riverain de l'Est du centre-ville de Toronto est privilégié par le comité de planification de l'université franco-ontarienne. (Illustration: un des projets de Waterfront Toronto)
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Publié 23/07/2018 par François Bergeron

Premier signe d’intérêt pour la francophonie ontarienne, après une assermentation des ministres et un Discours du Trône unilingues, le nouveau gouvernement de Doug Ford s’engage à collaborer avec le conseil d’administration intérimaire de l’Université de l’Ontario français (UOF) pour «assurer le succès» de la nouvelle institution torontoise.

«Notre gouvernement s’engage pleinement à assurer le succès de l’Université de l’Ontario français», a déclaré ce lundi 23 juillet la ministre de la Formation et des Collèges et Universités, Merrilee Fullerton. «L’université sera un lieu d’apprentissage viable et dynamique pour la communauté francophone dans les années à venir.»

ministre de la Formation et des Collèges et Universités
La ministre Merrilee Fullerton

Importance

«Nous reconnaissons l’importance de cette nouvelle université pour la communauté francophone de l’Ontario et nous voulons lui accorder l’attention et le soutien qu’elle mérite», a déclaré pour sa part la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney. «Nous souhaitons aussi travailler avec l’université pour que cette dernière puisse se concentrer sur les besoins des étudiantes et étudiants francophones et de la communauté.»

Selon le gouvernement, le conseil intérimaire de l’UOF, présidé par l’ex-commissaire aux langues officielles du Canada Dyane Adam, et son recteur intérimaire Normand Labrie, élaboreront «des politiques, comparables à celles de toutes les autres universités financées par les fonds publics, afin de garantir que la nouvelle université réponde aux besoins des étudiants et de la communauté francophones et utilise les ressources à bon escient dans l’intérêt des Ontariennes et Ontariens».

Procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones
La ministre Caroline Mulroney

2020

On vise une transition vers un conseil permanent au début de 2019 et une ouverture avec une première cohorte d’étudiants en 2020.

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Il était prévu l’an dernier que le campus de l’UOF – possiblement situé dans le secteur riverain Est de Toronto – devienne, avec le Collège Boréal, TFO et d’autres organismes, un «carrefour» de la francophonie torontoise.

Mais on ne sait plus si le Collège Boréal, qui doit quitter son 3e étage du 1 rue Yonge en 2020, restera associé physiquement à la nouvelle université.

Radio-Canada a annoncé récemment que le Collège Boréal établira son campus torontois dans le quartier de la Distillerie, mais la haute direction du Collège, à Sudbury, n’a pas commenté la nouvelle. «Nous aurons possiblement quelque chose à dire vers la mi-août ou après», a dit un porte-parole à L’Express. Il a cependant reconnu que la Distillerie serait «un emplacement magnifique» pour Boréal.

La Distillerie
La place centrale de la Distillerie, un peu à l’Est du centre-ville de Toronto.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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