Le barde Benoît LeBlanc réapparaît sur le radar

À Toronto le 20 octobre et à St. Catharines le 22

Benoît LeBlanc
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Publié 09/10/2017 par François Bergeron

Le pain, le pays, la paix: on peut rechercher l’un ou l’autre ou les trois, que l’on habite chez nous ou dans une zone de guerre.

«Ce sont des archétypes», explique le chansonnier québécois Benoît LeBlanc, une «réflexion sur la vie» qu’il a mise en musique et qui se retrouve dans l’album de 18 chansons et 3 poèmes qu’il lance le 20 octobre à Toronto au Heliconian Hall, et deux jours plus tard à St. Catharines au FirstOntario Performing Arts Centre.

Le pain, le pays, la paix est le cinquième album de cet artiste passionné par la Louisiane, pianiste et guitariste folk-blues qui évolue sur la scène musicale québécoise depuis les années 70, mais qui reste peu connu du grand public, sous le radar des radios populaires.

Francophone d’Amérique

Il a pourtant été lui-même animateur de radio à Montréal pendant 10 ans, et ses deux premiers albums (1995 et 2002) avaient reçu un très bon accueil des critiques, celui de La Presse voyant en lui «un authentique connaisseur de la fibre francophone d’Amérique».

On a moins parlé des albums suivants (2009 et 2014), «peut-être plus poétiques», mais ils ont confirmé, pour le directeur artistique torontois Dominique Denis, que Benoît LeBlanc est «l’un des plus grands poètes de la chanson d’expression française d’aujourd’hui»: le dénominateur commun des artistes mis en valeur par sa série De bouche à oreille.

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Le créateur du cours de français Parlons chanson et chroniqueur musical de L’Express l’avait d’ailleurs invité en 2013 dans la série Chansongs qu’il avait créée pour l’Alliance française de Toronto au Conservatoire royal.

Rencontre à Toronto

Benoît LeBlanc a très hâte d’inaugurer au Heliconian la série De bouche à oreille, axée sur la rencontre entre des auteurs-compositeurs francos et des musiciens de Toronto, ici Felicity Williams (voix), Christine Bougie (lap steel) et Andrew Downing (violoncelle et direction musicale), qui le suivront à St. Catharines.

«On n’aura que deux jours pour répéter ensemble, mais grâce à l’Internet et Skype, on a déjà choisi les chansons, échangé des partitions, et appris à se connaître.»

C’est donc un spectacle unique qui nous attend dans la vieille église du quartier Yorkville le 20 octobre et dans la salle moderne de la place des arts de St. Catharines le 22: de la chanson à textes franco enrichie de la musique torontoise, les deux toutefois inspirés des mêmes grandes traditions culturelles du continent.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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