L’AFO reprend le dossier du 400e

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 27/08/2013 par l-express.ca

Après avoir porté le dossier de coordination et de liaison communautaire des commémorations des 400 ans de présence française en Ontario depuis 2009, le Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO) passera le flambeau à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) à compter du 22 août 2013, principalement pour des raisons de capacités logistiques et humaines.

Le projet des commémorations des 400 ans de présence française en Ontario s’inscrit dans la foulée des commémorations de la fondation de l’Acadie en 1604 et de Québec en 1608, ainsi que du passage de Samuel de Champlain sur la rivière des Outaouais et jusqu’en Huronie à partir de 1613.

Champlain est généralement considéré comme le fondateur de la Nouvelle-France, qui englobait les Pays d’en haut appelés à former l’Ontario d’aujourd’hui.

Plus que le patrimoine

Le RPFO s’est trouvé le maître d’œuvre du projet à la suite des États généraux sur l’avenir du patrimoine culturel franco-ontarien tenus en 2009.

À cette époque, plus de 125 représentants du monde associatif et institutionnel ont mandaté le RPFO pour assurer la liaison et la coordination des initiatives communautaires du 400e, en vue de «reconnaître de façon grandiose» cet anniversaire charnière pour tous les Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes.

Publicité

Le RPFO s’est aperçu que le projet prenait plus d’ampleur que le simple patrimoine, que ce soit au niveau de l’éducation ou des nouveaux arrivants. Il fallait trouver un organisme plus «global» pour prendre les rênes du projet. «Le projet déborde maintenant dans tous les secteurs de la société ontarienne», affirme Pierre Riley, président du RPFO.

«Nous sommes convaincus que l’AFO saura représenter, d’abord et avant tout, les intérêts de tous les Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes, de toutes les régions de l’Ontario, à mesure que s’organiseront les commémorations du 400e d’ici 2015».

Pierre Riley, joint au téléphone par L’Express, confirme que l’organisation du Comité directeur «demandait beaucoup de temps et d’énergie», tout autant que des moyens humains dont ne bénéficiait pas le RPFO.

Le RPFO ne se retire pas complètement de l’organisation du 400e et continuera de jouer son rôle du côté du patrimoine ontarien. «On espère organiser quelque chose en 2015, pour le patrimoine», poursuit-il.

Le rôle de l’AFO

Denis Vaillancourt, président fraîchement réélu de l’AFO, pense que la structure rôdée de l’Assemblée de la francophonie va permettre d’aller chercher plus de fonds et que les bases établies par le RPFO vont permettre de faciliter le transfert de dossier.

Publicité

«L’équipe de l’Assemblée mettra les bouchées doubles pour poursuivre cette mission et assurer la continuité des services déjà offerts».

Les deux organismes sont sur la même longueur d’onde et ont pris la décision de passer le relais à l’AFO dans le but d’avoir les meilleures célébrations possible du 400e de présence française en Ontario.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur