La France prépare les esprits à la guerre contre l’Iran

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Publié 18/09/2007 par l-express.ca

ANGOULÊME (AP) – «Tout doit être fait pour éviter la guerre» contre l’Iran, a affirmé lundi François Fillon, réagissant à son tour aux propos de Bernard Kouchner, qui avait estimé dimanche qu’il fallait «se préparer au pire» dans cette crise. Le Premier ministre français a toutefois évoqué «une situation de très grande tension» avec Téhéran au sujet de son programme nucléaire.

«Tout doit être fait pour éviter la guerre. Le rôle de la France, c’est de conduire vers une solution pacifique», a déclaré François Fillon à Angoulême, où il visitait le 1er Régiment d’infanterie de Marine (RIMA). «Une confrontation avec l’Iran, c’est la dernière extrémité que n’importe quel responsable politique peut souhaiter.»

«Je pense que les Iraniens doivent comprendre que la tension est à son extrême, et en particulier dans la relation entre l’Iran et ses voisins, et tout particulièrement avec l’État d’Israël», a-t-il souligné. «Nous sommes dans une situation de très grande tension.»

Pour le Premier ministre, «la menace que fait peser sur le monde l’existence d’une arme nucléaire iranienne est réelle».

Face à cette situation, la France est favorable à des «sanctions les plus sévères possibles à l’égard du gouvernement iranien s’il perdure dans son projet» de programme nucléaire.

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«Je crois que les sanctions n’ont pas encore été jusqu’au bout de ce qu’il est possible de faire», a-t-il encore expliqué.

«Je crois par ailleurs qu’il faut écouter ce que dit le peuple iranien qui n’est pas forcément unanime dans son appréciation de la politique qui est conduite par son gouvernement.»

François Fillon réagissait aux propos de son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qui a déclaré dimanche soir qu’«il faut se préparer au pire», dans la crise du nucléaire iranien, c’est-à-dire à «la guerre». «On se prépare en essayant d’abord de mettre des plans au point, qui sont l’apanage des états-majors, mais ça, ce n’est pas pour demain», avait-il toutefois ajouté.

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