La Coupe de tous les dangers

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Publié 22/06/2010 par Guillaume Garcia

La France, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre, toutes ces nations que l’on a l’habitude de retrouver dans les tableaux finaux de coupes du monde, ne sont toujours pas certaines de valider leur ticket cette fois-ci. La faute a des équipes réputées plus faibles mais qui jouent à merveille leur va-tout et défendent bec et ongles leur cage. Il reste un match pour que les gros se réveillent, mais comme on dit dans les milieux de footeux: sur un match, tout peut arriver.

Les Allemands se tirent une balle dans le pied

Après un bon départ contre l’Australie (4-0), la bande de Joachim Low s’est fait surprendre comme des bleus (sans mauvais jeu de mots…) contre la Serbie et a concédé une défaite au goût amer, puisqu’elle aurait pu réduire la marque par Podolski sur tir au but, mais le joueur de Cologne s’est heurté au portier serbe bien inspiré sur le coup.

L’Allemagne a encore toutes ses chances de passer, mais cette défaite fait tache après la démonstration face à l’Australie. Il va falloir se ressaisir face au Ghana, pour le dernier match, qui a également toutes ses chances de passer en huitièmes de finale.

Les Anglais se rapprochent 
du gouffre

Du côté anglais, on n’est pas trop à la rigolade non plus. Deux matches nuls en deux matchs, cela ne ressemble pas à la machine bien huilée que l’on a vu en phase éliminatoire.

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Wayne Rooney est inscrit aux abonnés absents, et les deux milieux de terrain géniaux que sont Steven Gerrard et Frank Lampard se marchent sur les pieds. Les sujets de Sa Majesté doivent gagner leur dernier match contre la Slovénie pour renverser la vapeur. Non qualifiés pour l’Euro 2008, les Anglais doivent offrir à leur pays une revanche. Dans le cas contraire, les joueurs vont rentrer au pays dans le noir et sur la pointe des pieds.

Des champions en pré-retraite

L’Italie a le même problème que la France. Championne du monde 2006, contre la France, elle n’a pas réussi à renouveler son effectif et joue avec des sportifs en pré-retraite qui, s’ils connaissent l’atmosphère des grandes compétitions, n’ont plus les jambes pour déborder, revenir, attaquer…

Après deux matchs nuls, contre le Paraguay et la Nouvelle-Zélande, l’Italie pourrait quitter la Coupe du monde prématurément et sans les honneurs.

Pourtant, comme à son habitude, l’Italie va encore se qualifier pour les huitièmes à la suite d’un tir au but sifflé par l’arbitre ou à la suite d’une non-faute où un Italien se sera jeté dans l’herbe simulant une agression, comme c’est arrivé contre la Nouvelle-Zélande. S’il y a tir au but là, il y a tir au but à chaque coup de pied de coins, à chaque rencontre.

Une équipe en perdition

La France, ahhhh, la France… que dire… que l’équipe aurait dû être renouvelée en 2006, que l’entraîneur n’a aucune emprise sur ses joueurs, que les choix sont désastreux et que cela dure depuis bientôt quatre ans.

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Après un nul et une défaite, sans avoir marqué le moindre but, la France a déjà préparé ses valises. Sauf miracle, elle rentrera chez elle, ce que vous savez entre les jambes et tout le monde cherchera des excuses chez le voisin. La France a eu ce qu’elle méritait, rien de plus, rien de moins.

Quand vous êtes incapable de marquer contre la Chine, quand vous vous qualifiez sur un but entaché d’une main, quand vous cadrez une frappe par match, qu’attendez-vous d’une Coupe du monde. Les autres sont là pour la gagner; pas vous? Dans ce cas, direction maison!

Les favoris en roue libre

De l’autre côté, il faut se réjouir de voir des petites équipes tenir tête aux grandes ou aux ex-grandes, parce qu’il est bien là le problème. Les vrais grands gagnent leurs matchs, de manière moche parfois mais gagnent!

Le Brésil, deux matchs deux victoires, les Pays-Bas idem, l’Argentine idem…

Et chez eux, les buts pleuvent! L’Argentine en passe quatre aux Sud-Coréens, le Brésil en colle trois aux Ivoiriens. Attention au Portugal – qui vient de pulvériser la Corée du Nord 7 – 0 – pour le dernier match du groupe de la mort contre le Brésil.

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On pourra enfin jauger les favoris.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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