La Corée du Nord se rebiffe contre des sanctions des Nations Unies

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Publié 07/03/2013 par Matthew Pennington et Josh Lederman (The Associated Press)

à 01h15 HNE, le 8 mars 2013.

WASHINGTON – La Corée du Nord a débranché une ligne téléphonique directe avec la Corée du Sud, en plus d’annuler un accord de non-agression avec Séoul et de réitérer ses menaces précédentes à la suite d’un vote du Conseil de sécurité des Nations unies qui mènera à l’imposition de sanctions plus sévères à la suite de son troisième test nucléaire.

Cette déclaration publiée vendredi est survenue après que le conseil eut voté en faveur de dures sanctions contre l’économie et le leadership du régime stalinien.

La Corée du Nord a fait savoir qu’elle répliquerait avec des «frappes dévastatrices» si les ennemis entrent dans son territoire. Pyongyang avait aussi menacé de mener une «attaque nucléaire préventive» contre les États-Unis.

Le régime de Kim Jong-un a aussi menacé d’annuler le cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre les deux Corées, de 1950 à 1953.

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La Corée du Nord a multiplié les déclarations belliqueuses cette semaine, alors que planait la menace de nouvelles sanctions de l’ONU.

Plus tôt, jeudi, la Maison-Blanche avait déclaré que les États-Unis étaient capables de se protéger d’une attaque venant de la Corée du Nord.

«Je peux vous dire que les États-Unis sont pleinement en mesure de se défendre contre toute attaque nord-coréenne de missiles balistiques», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney.

La Corée du Nord a mené trois tests nucléaires jusqu’à maintenant, mais les experts doutent qu’elle soit en mesure de tirer un missile nucléaire capable d’atteindre le territoire américain.

L’émissaire américain pour la Corée du Nord, Glyn Davies, a indiqué que les États-Unis feraient le nécessaire pour se défendre et défendre les pays alliés, dont la Corée du Sud, où sont déployés 30 000 soldats américains.

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Les États-Unis fournissent aussi un «parapluie nucléaire» à la Corée du Sud et au Japon, deux voisins de la Corée du Nord qui ne possèdent pas d’armes nucléaires, ainsi que des capacités de défense antimissiles.

«Nous prenons toutes les menaces nord-coréennes assez au sérieux pour nous assurer que nous avons les défenses nécessaires pour faire face à tous les événements imprévus qui pourraient survenir», a déclaré M. Davies aux journalistes après avoir témoigné devant la commission des Affaires étrangères du Sénat à Washington.

Le président démocrate de la commission sénatoriale, Robert Menendez, a estimé que les menaces nord-coréennes étaient «absurdes» et équivalaient à un «suicide».

Peu avant le vote au Conseil de sécurité, le régime de Pyongyang a accusé Washington de chercher à provoquer une guerre nucléaire, affirmant que la Corée du Nord avait le droit de lancer une «attaque préventive» contre ses ennemis.

Les sanctions ont été élaborées conjointement par les États-Unis et la Chine, qui reste le plus important allié international de la Corée du Nord.

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Les nouvelles sanctions visent à freiner les programmes nucléaires et de missiles de la Corée du Nord en compliquant la possibilité de financer et d’obtenir le matériel nécessaire. Les activités diplomatiques illégales feront l’objet d’un examen plus minutieux, tout comme les marchandises importées et exportées.

Une mesure qui cible spécifiquement l’élite nord-coréenne interdit à tous les pays du monde d’exporter vers la Corée du Nord des bijoux, des yachts, des voitures de luxe et des voitures de course.

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