Explosion tropicale avec La Chiva Gantiva

Le 8 juillet au Festival de jazz des Beaches

La Chiva Gantiva
Le groupe afro-colombien ne sait pas rester en place. Il est en concert partout dans le monde depuis 10 ans. (Photos: Manuela Uribe)
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 04/07/2018 par Chloé Berry

La musique afro rencontre le funk et le rock, la tradition du folklore colombien rencontre des mélodies modernes. Cela nous donne la fusion tropicale de La Chiva Gantiva.

Depuis une dizaine d’années, les six membres du groupe, venus d’ici et d’ailleurs, parcourent le monde avec leur musique enivrante.

Le Festival de jazz des Beaches – qui fête ses 30 ans cette année – est une occasion de découvrir ce groupe éclectique. Le groupe afro-colombien sera au parc Jimmie Simpson du quartier Leslieville le 8 juillet à 14h30.

Voyage folklorique

La Chiva Gantiva, c’est à la base un groupe d’amis. «Dès qu’on pouvait sortir le tambour en soirée, on le faisait, mais par la suite on s’est donné un nom et tout a pris sens», nous explique Rafaël Espinel, le chanteur du groupe.

Publicité

Chilien, Vietnamien, Colombien, Belge et Français sont passés derrière les tambours du groupe.

Le voyage – dans leur musique que dans leur déplacement – les caractérise intrinsèquement.

S’éparpiller est leur consigne. Australie, Russie, Nouvelle-Zélande, Bénin, Corée du Sud: le groupe se produit partout dans le monde.

Sans cette dynamique de la bougeotte, ils auraient pu connaître une évolution plus croissante et stable, mais ce n’était pas leur objectif.

La Chiva Gantiva
Les joies de la scène

Pas conventionnel

C’est un groupe complémentaire qui se nourrit d’influences différentes. Ils ont grandi avec le rock, le hip-hop et le funk dans les oreilles, ils ont fait leur conservatoire en jazz, en classique ou en arts plastiques.

Publicité

Sur scène, le groupe se transcende. «On s’amuse comme des tarés et les spectateurs peuvent sentir que l’on se connaît énormément», explique-t-il.

Une énergie saine et festive qui vaut le détour.

Le groupe a toujours privilégié la liberté et l’aspect commercial du marché du disque. Leur but n’a jamais été de faire de la musique pour vendre. «Il faut vendre, mais on estime qu’il faut du contenu de qualité», argumente Rafaël.

Un album qui s’écoute

Après deux ans de recherche musicale un peu partout en Colombie, La Chiva Gantiva revient avec un nouvel album qui s’éloigne un peu plus du folklore habituel. «On a privilégié le fait de pouvoir s’asseoir et d’écouter un album.»

Le groupe a toujours pensé scène avant de penser album. Avec Despegue, le groupe évolue en changeant sa conception de percevoir sa musique.

Publicité

«Les bases folkloriques restent, mais on fait de la musique plus sensible», explique Rafaël. Ce dernier album est leur plus éclectique: chanson d’amour, chanson européenne avec des tempos longs…

Despegue
Pochette de leur dernier album sorti en 2017

Auteur

  • Chloé Berry

    Journaliste à l-express.ca. Formée en sciences politiques et au journalisme en France. Adepte des questions de société et férue d'histoire.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur