Une campagne de sociofinancement pour l’album de Kyris

Affiche de sociofinancement premier album Kyris
Affiche de sociofinancement premier album Kyris
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Publié 16/02/2018 par Lina Fourneau

Kyris n’en est pas à son premier projet, mais celui-ci, il le fait seul. La semaine dernière, ce chanteur-auteur-compositeur français établi à Toronto a lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme Indiegogo pour produire son premier album solo.

On l’a vu à Franc’Open Mic, cette scène libre qu’il co-fondée il y a trois ans avec Florian François. Il participait l’an dernier au programme «Rond Point» de l’APCM. Et il offre des soirées françaises «ambiance jazz» avec Noémi Parenteau-Comfort (piano/chant) et Suzie Bisaillon (chant).

Kyris, c’est son nom de scène. En dehors des studios, Cyril Mignotet est passionné depuis l’enfance par la musique. En 2013, il arrive à Toronto et en tombe amoureux.

Cette aventure marque une nouvelle étape dans sa carrière, car c’est la première fois qu’il se trouve à la tête d’un projet. «Là c’est moi qui donne les directions, les gens sont là pour m’épauler, mais pas pour faire mon travail.»

L’album s’appelle NOUS. Le titre est arrivé après l’écriture des chansons, nous raconte l’artiste. «Deux chansons étaient prêtes avant de commencer l’enregistrement. Elles s’appellent Le coeur du monde et Ma cabane». En revenant de son voyage en Espagne et en France l’été dernier, Kyris voit soudainement le titre comme une évidence. « Ça permet de réunir toutes les chansons», confie-t-il.

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Un album rassembleur

En un mois, il finit l’écriture des six titres de l’album. L’EP se veut avant tout «rassembleur».

Kyris fait aussi cet album pour les autres: «Je veux donner aux gens l’envie d’être ensemble dans la salle de concert, qu’ils s’amusent, qu’ils chantent, qu’ils dansent et qu’ils se sentent part d’une communauté, d’un groupe.»

L’artiste décrit son univers musical comme de la «pop folk ». Même si il est seul cette fois, Kyris porte toujours beaucoup d’importance à la mélodie. « Il y a aura un batteur, un bassiste, des choristes»… et même de l’orgue.

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Le sociofinancement est un phénomène assez nouveau qui marche de plus en plus dans l’industrie musicale. Cela se traduit aussi par une indépendance pour l’artiste, ne devenant pas soumis à une étiquette. Pour Kyris, c’était une manière «d’être libre de ses mouvements», même si l’artiste a aussi reçu une bourse du Conseil des arts de l’Ontario pour lancer le projet.

Financer la perfection

Alors à quoi sert l’argent qui sera récolté? Le chanteur a en réalité déjà commencé ses enregistrements, mais il est nécessaire de peaufiner tout cela «pour faire briller les chansons, prêtes pour la radio, pour l’industrie musicale». Il faut également prévoir un budget pour «l’ingénieur du son et les visuels, comme la pochette de l’album».

La campagne de sociofinancement va durer trente jours, mais restera ouverte après surtout «pour tenir au courant les contributeurs de l’évolution de l’album». L’artiste espère finir le montage pour avril, et réunir sa communauté lors d’une soirée de lancement dès le mois de mai.

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