Josée Duranleau, une artiste dans l’âme

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Publié 04/06/2013 par Nicolas Dot

On la connaissait musicienne, elle qui a étudié la flute à l’Université de Toronto dans sa jeunesse, et qui a fait partie du groupe de percussions brésiliennes SambaSquad de 1998 à 2008. Elle est aussi relationniste pour plusieurs artistes et organisations. Mais on n’ignorait que Josée Duranleau était aussi peintre. C’est ce que nous avons découvert la semaine passée lors de l’exposition Sunnyside Beach Juried Art Show à Toronto.

2008: le tournant

Josée Duranleau est pleine d’ambition, pleine d’espoir quand il s’agit de peinture même si elle avoue qu’elle «ne s’attendait pas à ça», elle qui peint depuis seulement un an et qui connaît déjà un franc succès.

En effet, en 2008, Josée Duranleau se marie et comprend que tout va changer dans sa vie et qu’il est temps de passer à autre chose; la musique lui demandant trop de temps.

Elle range ses tambours brésiliens, met la flute au placard, et se munit d’une palette et de pinceaux.

«Je n’ai jamais fait de peinture dans ma jeunesse si ce n’est la création de quelques cartes de souhaits, dans ma vingtaine qui explique d’ailleurs aujourd’hui ma passion pour le collage. L’été dernier, mon mari m’a dit “Je pense qu’il est temps que tu peignes“, et c’est ainsi que tout a commencé. Pour ma première vente en novembre, j’ai réussi à vendre trois tableaux sur six, et cela m’a encouragé à continuer», nous raconte-t-elle.

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Déjà une quarantaine de tableaux

En un an, Josée Duranleau a déjà accompli de nombreuses choses dans le monde de la peinture.

Elle a déjà peint une quarantaine de tableaux, divisée en trois séries d’œuvres: Les Buddha, Les Années 20 et une collection mettant à l’honneur sa mère Jacqueline. Pour tous ces ouvrages, le processus reste le même.

Elle commence par chercher des idées, rechercher des images sur Internet, changer leur grandeur. Ensuite, la deuxième phase consiste à découper puis coller les images.

Enfin, à l’aide de peinture acrylique, d’encres, de pochoirs, de tampons et parfois de transferts d’images, l’œuvre nait.

«J’aime le résultat. Il y a une découverte constante avec les collages», dit-elle.

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Concernant sa série sur Les Buddha, elle poursuit: «c’est le calme que je ressens quand je travaille avec ces images, une paix intérieure, et j’espère que les gens qui regardent mes tableaux ressentent cette même sérénité.»

Josée Duranleau use en tout cas parfaitement de cette équanimité pour s’épanouir dans la peinture, et dans l’art en général, sa seconde nature.

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