Indices potentiels de traces de l’hypothétique matière sombre… peut-être

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Publié 04/04/2013 par John Heilprin et Seth Borenstein (The Associated Press)

à 20h32 HAE, le 3 avril 2013.

GENÈVE – Il s’agit de l’un des mystères les plus complexes du cosmos: la matière sombre. Celle-ci serait supposément ce qui tient l’univers en un tout. Il est impossible de la voir, mais les scientifiques sont pratiquement certains qu’elle existe.

Menés par un lauréat d’un Nobel qui a passé 18 ans à creuser le sujets, des chercheurs ont installé un appareil de 2 milliards $ US à bord de la Station spatiale internationale pour tenter de détecter des traces de matière sombre. Après deux ans de recherches, les premières preuves ont été découvertes mercredi: des indications qui semblent avoir été laissées par la matière sombre.

Mais ces preuves ne sont pas suffisantes pour déclarer le dossier clos. Ces traces pourraient provenir d’un objet céleste plus conventionnel: un pulsar, soit une étoile pivotante et émettant des radiations.

Sam Ting, du Massachusetts Institute of Technology, le responsable de la recherche, dit s’attendre à une réponse plus définitive d’ici quelques mois. Selon lui, il ne fait aucun doute que cette question sera résolue.

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Les résultats du Spectromètre magnétique Alpha (AMS), sont importants puisque la matière sombre doit représenter environ le quart de toute la matière de l’univers.

Le détecteur de sept tonnes dont le coeur est formé d’un anneau magnétique d’environ un mètre a été envoyé dans l’espace en 2011 lors d’une mission d’une navette spatiale sous le commandement de l’astronaute, Mark Kelly. L’appareil transmet ses informations à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, où elles sont analysées.

Depuis 80 ans, les chercheurs ont soumis l’hypothèse de l’existence de la matière sombre, mais ne l’ont jamais directement observée. Des tentatives de détection dans des accélérateurs de particules et des appareils installés sous terre n’ont pas donné de résultats. L’autre option consistait à essayer d’observer de rares collisions de matière sombre dans l’espace.

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