Il est de plus en plus facile de faire de bons petits films

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Publié 29/03/2011 par François Bergeron

Quand on a seulement 500 000 $ pour réaliser un film, comment peut-on se permettre d’embaucher Rémy Girard? Réponse de Marc-André Lavoie: il faut que ce soit l’acteur vedette qui tienne beaucoup à jouer dans ton film et accepte le même cachet que les autres.

C’est ce qu’indiquait la semaine dernière le réalisateur de Y’en aura pas de facile, une comédie légère à l’affiche de Cinéfranco, qui partageait la tribune du Club canadien de Toronto avec la réalisatrice Dany Chiasson, dont le premier film, Ma Jeanne d’Arc, une chevauché en France sur le mode documentaire, a coûté encore moins cher (mais pas moins de travail et de soucis) à produire.

Marc-André Lavoie a fondé une boîte de création de publicité, Orange Média, notamment pour lui permettre de maîtriser son art et sa passion: le cinéma. «Dès que j’ai
500 000 $, je fais un film», dit-il.

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Ses deux premiers, Bluff et Y’en aura pas de facile, qui «racontent des petites histoires», lui ont permis de développer des relations étroites avec le milieu de la distribution, c’est-à-dire «des gens du milieu qui apprécient ce que tu fais», ce qui constitue la clé du succès selon lui.

La technologie moderne, remarque-t-il, démocratise le cinéma en permettant à un plus grand nombre de cinéastes indépendants de produire des films de bonne qualité avec des équipements qui sont à la portée de presque toutes les bourses.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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