Fishbach: des musiques habitées

Les débuts d'un groupe français très prometteur

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Publié 26/06/2017 par Lila Mouch

Après les Francopholie de Montréal, dans le cadre de sa première tournée nord-américaine, la chanteuse française Flora Fishbach est passée par l’Alliance française de Toronto le 19 juin. Toronto, où «l’énergie est nouvelle», nous dit-elle.

Entre pop et variété, le phénomène Fishbach a beaucoup d’atout: une voix androgyne, des textes habités et une présence scénique magnétique. Souvent comparée à Catherine Ringer et Christophe, elle préfère Balavoine et s’inspire du cinéma: «j’adore Harry Potter et Game of Thrones, les jeux vidéo comme Vice City, mais j’écoute aussi la techno belge et le soul des années 30.»

Découvrir de nouvelles choses, pour elle, c’est un exercice. Flora Fishbach est la chanteuse du groupe, mais c’est aussi la directrice musicale et artistique. Une très grande partie des morceaux ont été écrits par elle, ainsi que la composition des musiques. Une artiste complète qui s’inspire de ses «histoires d’amour foireuses et parfois géniales».

À 25 ans, elle sort son nouvel album À ta merci, le premier du groupe. «Mon exutoire, c’est la chanson. J’ai écrit des chansons au départ par nécessité. Une chanson, c’est un texto non envoyé, toute la part noire de moi, tous mes doutes sur la spiritualité, la mort.»

Fishbach

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 Nouveau groupe

 Cela fait seulement six mois que le groupe est réuni, auparavant Flora Fishbach jouait en solo. «À quoi ça sert de vivre de belles choses, si c’est pour ne pas les partager, et ma musique avait besoin de vivre. Musicalement, avec le groupe, le son à beaucoup plus d’amplitude.»

Sa performance sur scène est qualifiée de schizophrénique. «Il y a un personnage sur scène, c’est moi, mais c’est différent de ce que je suis tous les jours. Je transmets ce que je suis par la musique, tous ce qui me travaille. Pourtant je ne me suis jamais autant senti moi-même que quand je suis sur scène.»

Un son unique

«On me donne des références parce qu’on ne me connaît pas encore, mais j’espère qu’un jour on dira que le son est Fishbach. Je m’inspire des choses de la vie, des expressions de mes amis ou des phrases que je lis dans la presse.»

«Je complexais d’écrire en français avant, étant donné notre héritage linguistique. Je suis vagabonde depuis mes 17 ans, la scène est ma maison. À travers un message personnel, on propose un message universel ou chacun peut se reconnaître».

 

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