Explosion de couleurs à la Galerie Glendon

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Publié 07/10/2014 par Alix Forgeot

Pour débuter sa saison, la Galerie Glendon du campus universitaire du même nom s’est drapée des plus belles toiles automnales du peintre et muraliste uruguayen Daniel Tomasini, avec l’exposition Les couleurs vives de l’air, en montre jusqu’au 11 octobre.

Du vert, du rouge, du orange, du jaune, du violet, du rose ou encore du bleu, les tons s’entremêlent, se superposent, se déclinent pour former une mosaïque dévoilant les paysages auxquels le plasticien voue un véritable culte.

Automne canadien

La présence du Canada dans la collection de l’artiste n’est pas anodine. Daniel Tomasini a posé le pied à Montréal pour la première fois il y a huit ans, et il est littéralement «tombé amoureux de l’automne canadien».

Depuis, il n’a cessé de reprendre ses couleurs chaudes, de les réutiliser à foison et de les décliner dans ses tableaux; un processus instinctif basé sur les émotions qu’elles lui inspirent.

«Ce sont les couleurs qui me guident», explique Tomasini, «c’est le médium par lequel j’exprime mes émotions».

Du bout de sa spatule, à la peinture à l’huile ou à l’acrylique, l’artiste fait ainsi apparaître des arbres, des oiseaux ou encore une lagune, peint les chutes du Niagara depuis plusieurs angles, les habille d’un manteau bleu, vert ou orange et offre au public un Saint-Laurent magnifique, vu du ciel.

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Nature majestueuse

Les toiles ne laissent ainsi aucune place à l’artifice; la nature est maîtresse des lieux.

Souvent oubliée, voire malmenée par l’Homme, elle retrouve dans cette exposition toutes ses lettres de noblesse notamment à travers les apparitions de feuille d’or, ici et là.

Daniel Tomasini entretient en effet une profonde relation avec la nature. «Je pense que les humains doivent se rendre compte de son importance, parce que la planète est en train de souffrir», note-t-il. «Nous devons prendre soin de la nature, ça devrait être notre engagement», insiste le peintre.

L’artiste n’est pas prêt de se lasser de ce sujet d’inspiration: il y a trois mois, il s’est rendu en Allemagne, pour donner vie à la Forêt-Noire sur ses toiles. Des personnes lui ont demandé la raison de sa visite, car pour eux la forêt était seulement «noire». Daniel Tomasini, lui, y a vu une multitude de couleurs.

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