Des ponts vers des vocations pour le génie

Concours annuel de constructions en Légo et Knex

Les juges mesurent la solidité du pont d'une des équipes.

Publié 06/03/2018 par Lina Fourneau

Faire aimer l’ingénierie aux jeunes de nos écoles françaises de Toronto, c’est le but du concours annuel de construction de ponts en Lego et K’nex qui se tenait ce lundi 4 mars à l’école élémentaire catholique Sainte-Madeleine, et qui a accueilli environ 120 d’élèves de six écoles du Conseil scolaire MonAvenir et trois de Viamonde.

Les enfants ont d’abord été regroupés par équipe de trois, choisissant si elle allait travailler avec des Lego ou des K’nex. À partir de ce moment, le chronomètre est lancé: ils ont une heure pour construire leurs ponts.

La construction doit être assez solide pour supporter un poids important. C’est en effet la plus grande masse supportée qui désigne le grand vainqueur.

L’idée vient Mervat Rashwan, présidente des services éducatifs en français de la Société des ingénieurs professionnels de l’Ontario. Cette Égyptienne arrivée il y a plus de 30 ans au Canada cherche avant tout «à les sensibiliser au génie».

Un moyen également de militer pour la cause des femmes car, selon elle, «il n’y a pas assez de femme dans le milieu du génie».

«Quand je suis arrivée ici je n’ai pas beaucoup trouvé de fille, alors qu’en Égypte c’était très important que les enfants soient docteurs ou ingénieurs. Dans les classes de mon pays d’origine, il y avait au moins un tiers de filles», explique l’ingénieure.

Chaque année, l’événement revient, en alternance dans une école catholique ou laïque. L’année passée, c’était l’école publique St-Jean-de-Lalande qui recevait la manifestation. Les gagnants repartent avec des jeux de Lego et K’nex.