De la Lune à la Terre

Dessin représentant la mission chinoise Chang’e 5. (Photo: CCTV)
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Publié 13/01/2017 par Agence Science-Presse

Si tout va bien, une sonde chinoise ramènera cette année sur Terre les premiers cailloux lunaires depuis les années 1970. Et pendant ce temps, le secteur privé mettra un pied de plus en orbite.

La mission de la sonde Chang’e-5, qui doit normalement se poser sur la Lune en décembre 2017, consistera à ramener 2 kilos de roches, une première depuis les astronautes américains de jadis.

Rien que le fait d’avoir un engin qui se pose sur la Lune et en redécolle sera une première pour la Chine, et pour le monde depuis longtemps. Un autre «alunisseur», destiné à la face cachée de la Lune, est déjà annoncé pour 2018.

Le premier véhicule lunaire chinois, photographié par l'alunisseur de la mission Chang'e 3's en décembre 2013. (Photo: Xinhua)
Le premier véhicule lunaire chinois, photographié par l’alunisseur de la mission Chang’e 3’s en décembre 2013. (Photo: Xinhua)

En comparaison beaucoup moins spectaculaire, la fusée Falcon 9 de la compagnie américaine SpaceX s’achemine vers une étape importante: ses premiers vols habités vers la station spatiale.

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Alors qu’elle reprend ce mois-ci ses activités avec la mise en orbite d’un satellite — pour la première fois depuis l’échec de septembre dernier — la compagnie, de même que sa concurrente Boeing, ont reçu de la NASA, le 3 janvier, la nouvelle qu’elles attendaient: un contrat pour transporter quatre équipages en orbite, à partir de 2018.

Ce contrat, qui s’ajoute à deux missions déjà promises à chacune des compagnies, s’inscrit dans la tendance à long terme de l’agence spatiale américaine: laisser au secteur privé le rôle de «taxi» vers la station spatiale, afin de concentrer ses efforts ailleurs.

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