David Copperfield: Magi-stueux!

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Publié 25/03/2008 par Aurélie Resch

Il nous revient avec plus d’un tour dans son sac. Celui qui a redéfini la magie et repoussé les limites de son art, celui qui a traversé la Muraille de Chine et fait disparaître sous le regard médusé de milliers d’Américains la Statue de la Liberté, vient nous rendre visite ce mois-ci à Toronto, sur la scène du Sony Center for the Performing Arts.

David Copperfield, le grand illusionniste dont la réputation mondiale n’est plus à faire, nous présente son nouveau spectacle dans lequel il fait culminer son talent.

Un show qu’il qualifie «d’intime» en créant une relation privilégiée avec son public qu’il invite à participer activement à ses tours. Bien que le format demeure encore mystérieux, Copperfield promet d’entraîner ses spectateurs dans un monde d’illusions à couper le souffle dont ils sortiront à la fois émerveillés et stupéfaits.

Né en 1956 dans le New Jersey, David Copperfield est entré dans l’univers de la magie très tôt et n’a eu de cesse depuis d’en redessiner les contours et d’en faire un art suprême, modifiant ainsi radicalement la perception du public à son égard.

À douze ans, il se produisit professionnellement pour la première fois et fut le plus jeune élève jamais admis à la Society of American Magicians. Il enseigna l’art de la magie dès qu’il eut seize ans à l’Université de New York.

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C’est durant ses années à l’Université de FordHam, à New York, qu’il fut choisit pour le rôle principal de The Magic Man, la comédie musicale la plus longtemps jouée dans l’histoire des spectacles à Chicago.

Il en découla un contrat d’animation et de représentation dans l’émission télévisée The Magic of ABC, puis l’émission pour CBS The Magic de David Copperfield. S’en suivirent des tournées mondiales triomphales et des créations toutes plus époustouflantes les unes que les autres qui valurent à Mr Copperfield un succès public et critique immédiat, considérable et international.

Récompensé de nombreuses fois, David Copperfield fut gratifié d’une dizaine d’Emmy Awards, deux fois nommé Entertainer of the Year et décoré de la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres par le gouvernement français. Il possède sa réplique en cire au Musée de Madame Tussaud à Londres et son étoile sur le célèbre Walk of Fame de Hollywood.

Une des réalisations les plus chères à Mr Copperfield reste Project Magique, un programme médical de réhabilitation qui aide à renforcer la dextérité et à retrouver un usage normal des membres chez les handicapés, par l’utilisation de manipulations et de techniques de prestidigitation et autres tours de passe-passe.

Ce Project Magic est actuellement appliqué dans plus de 30 pays et plus de 1 000 hôpitaux à travers le monde.

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Fidèle à son personnage insaisissable et énigmatique, David Copperfield conduit ses entrevues virtuellement. Ce sont donc des messages enjoués qu’il nous adresse en réponse à nos questions sur son spectacle.

Il affirme qu’après une tournée ininterrompue de 500 représentations, il continue à garder la «magie» d’un soir à l’autre et il espère qu’il saura la transmettre à son public torontois et qu’il parviendra à le toucher, le surprendre et l’émerveiller. Interrogé sur l’impact d’avalanche d’effets spéciaux auquel est constamment exposé le spectateur de nos jours, Mr Copperfiel répond que ce n’est qu’une stimulation supplémentaire pour repousser les limites de son art et créer des tours qui surpasseraient encore l’imaginaire du public.

Il ne cessera de le répéter: il aime ce qu’il fait et gagner sa vie en émerveillant un public dans le monde entier grâce à la magie demeure un privilège extraordinaire.

David Copperfield conclut notre entrevue en nous invitant à son spectacle voir comment il peut réaliser nos rêves les plus fous, nous faire disparaître pour nous emporter en d’autres temps et d’autres lieux et nous confronter au plus mortel des insectes.

Un rendez-vous à ne pas manquer à la fin du mois qui nous permettra une transition insolite de notre hiver rigoureux à des jours printaniers plus cléments.

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David Copperfield au Sony Center for the Performing Arts du 28 au 30 mars 2008.

Auteur

  • Aurélie Resch

    Chroniqueuse voyages. Écrivaine, journaliste, scénariste. Collabore à diverses revues culturelles. Réalise des documentaires pour des télévisions francophones. Anime des ateliers d’écriture dans les écoles, les salons du livre et les centres culturels.

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