Cinq flûtes des cinq continents

Au Heliconian Hall le 2 mars

North Wind Concerts
Alison Melville (Photo: Ron Searles)
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Publié 22/02/2019 par Vinciane Couffy

La Torontoise Alison Melville joue de la flûte depuis ses 8 ans. D’abord, elle commence la flûte à bec à l’école, puis la flûte traversière moderne un peu plus tard. Très vite, cet instrument prend une grande place dans sa vie.

Après son baccalauréat, elle décide de se spécialiser dans la musique baroque.

Pour elle, même enfant, elle a toujours pu s’exprimer à travers la flûte, d’une façon qui lui était propre. «C’était très important pour moi», indique-t-elle à L’Express. «Je pense que je n’ai jamais considéré la flûte comme un simple loisir.»

North Wind Concerts
Alison Melville (Photo: Colin Savage)

Entre concerts de chambres, orchestres, concerts, associations, Alison se donne à sa passion qui devient ainsi son métier. Si elle aime interpréter des auteurs comme Barthold Kuijken, un flûtiste belge spécialiste de la musique baroque; elle aime aussi composer.

C’est d’ailleurs elle qui est à la tête du projet de concert Encircling the World: Flutes qui sera présenté le dimanche 2 mars à 19h30 au Heliconian Hall, dans le quartier Yorkville de Toronto, pour partager les différentes cultures en musique.

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Dans ce concert unique en son genre, Alison, à la flûte baroque, sera accompagnée de quatre autres artistes:

Deep Ganguly, natif de l’Inde, qui joue du bansuri, une grande flûte traversière indienne, habituellement faite de bambou;

Ernesto Cadenas, un Péruvien-Canadien qui joue du quena et de la flûte de pan;

une jeune femme originaire de Chine, Dora Wang, et son dizi, une flûte à 12 trous faite de bambou et recouverte d’une membrane de roseau;

Kianoush Khalilian, un joueur de flûte en bois d’origine iranienne, le ney.

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Dans la vieille église du Heliconian Hall, ces cinq artistes – qui habitent tous à Toronto – se produiront en solo et s’accompagneront les uns les autres dans des morceaux préparés et d’autres improvisés. Ils répondront aussi aux questions de l’auditoire.

«C’est pour donner un mélange de cultures», confirme Alison. «Il faut trouver les choses que les musiciens ont en commun. Dans le monde d’aujourd’hui, on a des différences culturelles, mais on a aussi beaucoup de partage.»

 

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