CHOQ FM se professionnalise avec l’appui de ses bénévoles

«Si nous avons installé un tapis rouge ce soir, c’est parce que les véritables stars de CHOQ FM 105.1 sont avant tout ses bénévoles», clamait Zaahirah Atchia, la directrice générale de la radio communautaire franco-torontoise, lors du dévoilement des nouveaux équipements ce vendredi 16 novembre.

CHOQ invitait à cette occasion ses collaborateurs et bénévoles à visiter les nouvelles installations ainsi qu’à discuter des nouvelles relations à entretenir entre le personnel et ces derniers.

Grâce à une subvention accordée par la Fondation Trillium de l’Ontario, la radio communautaire a pu réaménager ses deux studios et consolider son parc technique. CHOQ

Deux studios modernes

Le studio consacré à l’enregistrement est désormais parfaitement insonorisé. Il s’est doté de nouvelles consoles et de quatre caméras rotatives permettant une retransmission en direct de ses émissions radiophoniques sur les plateformes numériques.

Quant au studio de production, il a également changé de nature. Les bénévoles pourront y créer un contenu de qualité en travaillant sur un fond vert, puis en réalisant son propre montage audiovisuel sur les logiciels mis à disposition.

«Chaque membre bénévole peut venir dans le studio, faire une chronique au format audiovisuel et créer ensuite sa propre image de marque. Tout le contenu que nous développons reflète notre vision avant-gardiste et progressiste», nous explique Zaahirah Atchia.

Parole aux bénévoles

Afin de présenter aux auditeurs ces nouveaux équipements et leurs enjeux, une émission retransmise en direct sur les ondes et sur Facebook a donné la parole aux bénévoles présents lors de la soirée.

Ils ont pu donner leur avis ainsi que la direction dans laquelle ils aimeraient aller pour accompagner le développement de CHOQ. «Nous souhaitons avoir la rétroaction des bénévoles, à travers des discussions informelles», poursuit-elle.

Discussions bilatérales

L’objectif de la soirée était aussi de discuter de différentes thématiques. «Avec l’apparition des nouvelles installations, nous devons nous accorder sur ce que l’on veut faire ensemble et sur la manière d’y parvenir», présente la directrice générale.

Un plan de communication actualisé était notamment au cœur des discussions, de manière à ce que les bénévoles qui produisent puissent aussi communiquer à propos de leur contenu.

De plus, des formations d’encadrement seront proposées pour que tous soient autonomes dans la création de leur contenu et dans l’exploitation des technologies (caméra rotative, Photoshop, montage audio-visuel).

CHOQ se professionnalise à grands pas, c’est certain, mais la radio «souhaite le faire avec tous ses bénévoles».