Après un test d’ADN, un Torontois ne sait toujours pas s’il est le fils de John Diefenbaker

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Publié 03/01/2012 par Colin Perkel (La Presse Canadienne)

à 20h45 HNE, le 2 janvier 2012.

TORONTO – Des tests génétiques qui auraient permis à un homme de prouver que l’ancien premier ministre canadien John Diefenbaker était son père n’ont donné aucun résultat probant.

Les tests effectués au Centre Diefenbaker de Saskatoon, à partir d’écouvillons d’échantillons, n’ont pas permis de démontrer une compatibilité génétique, a fait savoir George Dryden, lundi.

Dans un communiqué, ce Torontois âgé de 42 ans a admis sa frustration devant la tournure des événements, mais il a assuré qu’il poursuivrait ses efforts tant qu’il n’aura pas découvert l’identité de son véritable père biologique.

Un seul des quelques échantillons testés a permis de retracer une infime quantité d’ADN, a précisé M. Dryden, mais l’échantillon en question n’était pas suffisamment net pour en arriver à un résultat probant.

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Au passage, M. Dryden a blâmé les responsables du musée de l’Université de la Saskatchewan qui, selon lui, n’ont pas fourni à la société qu’il avait engagée pour effectuer les tests tous les éléments en leur possession.

M. Dryden tente de démontrer qu’il est le fils unique du 13e premier ministre de l’histoire du Canada, même si les faits connus soutiennent que M. Diefenbaker n’a engendré aucun enfant.

M. Dryden croit que sa mère, Mary Lou Dryden, une confidente de M. Diefenbaker, aurait eu une brève aventure avec l’ancien leader progressiste-conservateur peu de temps après s’être mariée avec Gordon Dryden.

Mme Dryden a refusé de confirmer la relation extraconjugale. Mais en juin dernier, son fils a découvert que Gordon Dryden n’était pas son père biologique.

John Diefenbaker a été le premier ministre du Canada de 1957 à 1963. Il est décédé en 1979 à l’âge de 83 ans.

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M. Dryden a confié qu’il espérait que d’autres parents de M. Diefenbaker permettraient le prélèvement d’échantillons de leur ADN afin de prouver son lien de parenté — une question qui, a-t-il admis, l’avait rendu «un peu cinglé».

À l’origine, les responsables du musée consacré à M. Diefenbaker avaient refusé de permettre que des tests d’ADN soient menés parce qu’ils disaient ne pas avoir d’échantillons utilisables, avant de finalement céder. Les tests ont été menés le mois dernier par une société de Thunder Bay, en Ontario.

M. Dryden a raconté que la couverture médiatique de son histoire pourrait avoir mené vers une nouvelle piste «très intéressante». Il n’a pas élaboré mais il a dit souhaiter obtenir des réponses d’ici quelques semaines.

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